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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreVous avez sûrement entendu, ou lu, qu’un jour, votre frigo, votre machine à laver, ou votre appartement communiqueront avec Internet. Cette vision de l’Internet de demain, que l’on appelle aussi l’Internet des choses ou l’Internet des objets, est déjà en train de se construire… Dans un proche avenir les objets inertes de notre quotidien seront interconnectés et communicants.

Ce changement est basé en partie sur l’amélioration du protocole d’échange d’information sur lequel l’Internet d’aujourd’hui repose : Ce mode d’échange se nomme l’Internet protocole… IP pour les intimes. La version actuelle du protocole IP permet l’utilisation de 4,3 milliards d’adresses IP pour l’ensemble de notre planète. L’adresse IP est l’identifiant numérique unique, utilisé par chaque ordinateur, site web, smartphone, ou tout autre appareil connecté à Internet. Cette évolution du langage Internet, appelée IPv6, permet de créer des milliards de milliards de ces adresses IP. Ce qui, à court terme, permettra aux objets de communiquer les uns avec les autres.

IPv6 va aussi changer la manière dont l’information qui circule sur le Net est transportée. Avec Ipv6, il sera possible pour les opérateurs de télécoms de définir des priorités pour certains types d’information, et de faire payer ce service. Par exemple, si vous voulez être sûr que votre email arrive dans un temps donné, vous devrez passer à la caisse… Utiliser cette nouvelle possibilité remettrait en cause un des principes fondamentaux d’Internet : la neutralité du transport de l’information.

Les informations, quelles qu’elles soient et quelle que soit leur nature… doivent être traitées et transportées de manière identique par les opérateurs. Si ce principe venait à changer, cela créerait une sorte de quart monde de l’Internet… Reproduisant fidèlement les inégalités de notre société.. Heureusement, il y a une chose que l’on n’enlèvera pas aux pauvres, ce sont leurs rêves.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreDemain, le « reality show » des élections américaines fera place au verdict des urnes… Pour la première fois, plus de 25% des citoyens américains auront utilisés Internet, soit pour choisir leur candidat, soit pour procéder à son élection…

Un quart de la population des Etats-Unis, ça représente plus de 76 millions d’électeurs… Une belle opportunité pour des fraudeurs…! Ils pourraient être tentés de fabriquer quelques bulletins électroniques, histoire de faire pencher la balance, pour l’un ou l’autre des candidats… D’ailleurs, EPIC, une organisation luttant pour la protection de la sphère privée, estime qu’il existe un risque réel de fraude sur les systèmes de votes électroniques. Cette fondation vient de publier un guide de 43 pages, qui recense les attaques potentielles sur les étapes du processus démocratique et électoral. EPIC affirme que la menace ne se situe pas uniquement au niveau technologique, mais aussi à celui de l’accès à l’information, ou de la prise de décision.

Le panorama des risques est inquiétant : Tromperie sur l’identité et la nature de l’interlocuteur. Envois d’emails diffusant de fausses informations sur les échéances des votations. Attaque des sites officiels de votation… Usurpation de bulletins électroniques par détournement du trafic Internet… Utilisation de la téléphonie sur Internet pour lancer des campagnes de désinformation vers les téléphones fixes et mobiles. Création de faux sites officiels contenant des informations erronées sur les procédures électorales…

EPIC l’a bien compris, c’est en rendant ce type d’information publique et en sensibilisant la population que l’on peut prévenir au mieux ce genre de menaces, et préserver ainsi le potentiel que représente l’e-démocratie.

Cela dit, EPIC n’a pas été jusqu’à mentionner l’utilisation du système législatif, pour briser l’expression démocratique… Pourtant, je suis sûr… à 80%… que c’est possible…

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Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSR(émission du 31.10.08) Daniel Craig tournant un scène du dernier James Bond à Sienne en Italie [Reuters]C’est l’événement cinématographique de la semaine: le nouveau James Bond est arrivé. Le dernier opus, réalisé par le suisse Mark Forster, sort le 7 novembre. Et le succès devrait être, une fois de plus, au rendez-vous. La mécanique est bien huilée, et le succès semble immuable: car James Bond, c’est une affaire qui marche. Très fort. La plus grande saga de la deuxième moitié du XXe siècle: plus de 40 romans, 22 films. Et quatre milliards de dollars de revenus…

Les années passent, le succès reste. Avec toujours la même recette: de belles femmes, une mission, un méchant, du luxe, une pointe d’humour british… et beaucoup d’absurdités! Comment cette formule fait-elle pour durer? Quelle est la recette du succès? Ce succès est-il éternel… comme les diamants?

James Bond héros mythique, donc. Pourquoi ? Visiblement, même dans les moments creux, on a toujours su réinventer le mythe. Celui-ci a la capacité de s’adapter à toutes les modes… Dernière en date, dit-on, l’écologie… Bond renoncerait même au luxe, à la propreté, et… aux femmes.

Bond peut-il devenir politiquement correct?

Cela dit, Bond peut-il résister à la crise économique?

Car un des imprévus dans la machine bien huilée de l’industrie du film, c’est la crise financière. Et celle-ci peut avoir de sérieuses conséquences sur Hollywood: d’une part pour le financement des films. Mais aussi dans le mode de consommation des spectateurs. Allons-nous, vous et moi, renoncer à quelques plaisirs de divertissement de type cinéma dans les années à venir?

Intervenants:

  • Lionel Baier, réalisateur et professeur de cinéma à l’ECAL
  • Thierry Spicher, producteur, fondateur de Box Productions et membre de la Commission fédérale du cinéma
  • Antoine Duplan, critique cinéma à l’Hebdo
  • Stéphane Koch, conseiller en gestion stratégique de l’information


Grand 8, page de l’émission: [lien]

RSR Forum(29.10.08 – 18:33) Octobre 2008 restera dans les annales de l’Histoire comme la première crise financière majeure de ce XXIème siècle, secouant nos certitudes sur la solidité des banques, la stabilité du système financier et le bien-fondé du marché.

Mais dans quelle mesure cette crise provoque-t-elle également une remise en question de nos valeurs sociales, culturelles et éthiques ?

Forum en a débattu ce mercredi soir avec les chroniqueurs extérieurs de notre rédaction : l’anthropologue André Langaney, le sociologue Gabriel Bender, l’économiste Charles Wyplosz, le spécialiste de l’internet Stéphane Koch et la directrice de la Comédie de Genève Anne Bisang.

Page Web de l’émission sur le site de la RSR: rsr.ch

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreMardi dernier, une agence a publié un rapport sur la perte de données numériques aux Etats-Unis, en 2008. De janvier à septembre, 544 cas ont été recensés, pour une perte de plus de 30 millions de données nominatives.

Plus d’un tiers de ces cas concernent la perte ou le vol de supports tels que disque dur, clé USB, ou encore ordinateur portable… Cela dit. la Suisse n’est pas en reste… Début octobre, un voleur à subtilisé l’ordinateur portable qu’un médecin vaudois avait oublié dans sa voiture. Cet ordinateur contenait 2000 dossiers médicaux de ses patients…

Mais, ne nous arrêtons pas en si bon chemin… Une autre étude fait état de téléphones mobiles d’occasion achetés sur un site d’enchères en ligne. Il a été constaté que ces mobiles contenant encore un grand nombre d’informations sensibles telles que: Salaires, compte rendus de réunions, détails médicaux, contacts et j’en passe…

Tous les supports qui ont contenu à un moment ou à un autre des données sont concernés: que cela soit les cartes mémoires de vos appareils photos numériques, ou celle de vos téléphones mobiles, ou encore les disques durs de vos imprimantes ou ceux de vos photocopieurs..

Si vous avez effacé les données de vos supports de manière conventionnelle, elles resteront accessibles aux programmes de récupérations de données. En effet, quand on efface des données sur un support informatique, on efface uniquement l’adresse de l’emplacement des données concernées… C’est un peu comme si on effaçait l’adresse de votre domicile de l’annuaire… Cela ne va pas affecter votre domicile en tant que tel…

Donc, pour effacer correctement des données, il faut soit utiliser un programme spécifique, soit faire appel à un professionnel, ou carrément détruire le support concerné… Car comme le dit si bien Carmen Posadas, Il faut une vie entière pour atteindre la respectabilité, mais il suffit d’une seconde pour tuer une réputation.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreLa guerre est à nos portes..Les tumultes de la crise actuelle, couvrent les bruits de bottes de ces armées de cybersoldats ; qui se répandent dans les connexions Internet de nos foyers… Envahissant nos espaces virtuels, pour frapper avec force nos coeurs et nos consciences…

Rien que sur Facebook, les extrémistes du Hezbollah ont recruté plus de 6800 Cyber-jihadistes, au sein d’un groupe prônant la destruction d’Israël. …Un groupe de 1350 extrémistes Israéliens, quand à lui, préconise l’éviction des arabes des terres de Judée et de Samarie. Ou encore, ce groupe de soutient à la Russie dans le conflit géorgien, qui a recruté 6500 cyber-combattants..

Leurs armes.. : Vidéos, photos, pétitions, et tous autres moyens de diffusion de contenu… À l’instar du "Jewish Internet Defense Force", ou du "Russian Business Network", ces armées de l’ère numérique déploient leurs forces sur tous les terrains de l’infosphère: Youtube, Twitter, myspace, Del.icio.us, et les infrastructures Internet en tant que telles.

Ces citoyens-soldats sont disséminés parmi nous… Partout où une connexion Internet permet de communiquer correctement avec le réseau des réseaux. Ce type de guerre, sans militaires, sans uniformes, sans hiérarchie et sans frontières, n’a en commun que les idéologies qui unissent ces combattants de milices… Une armée dont les soldats sont répartis dans tous les pays et n’ont pas de liens entre eux…

Les récentes attaques sur les infrastructures Internet de l’Estonie, et de part et d’autre du Cyberespace russo-géorgien, ont mis en exergue la capacité d’intervention de ces acteurs indirects, et leur impact réel sur le déroulement et la perception des conflits. Rendant indispensable, pour les médias et les diplomates, la prise en compte de l’extension du périmètre du conflit, à ce type d’acteurs… 

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Livrer un nom sur le web, accessible à long terme, peut être préjudiciable.

Est-ce un obstacle au "droit à l’oubli"?

Débat avec Sylvie Arsever, journaliste, et Stéphane Koch, spécialiste d’Internet.

La publication dans les médias des noms de personnes impliquées dans des faits d’actualité obéit à certaines règles déontologiques. Mais internet est venu bouleverser ces règles.

Alors qu’un nom divulgué dans la presse ou les médias électroniques pouvait tomber dans l’oubli, ce même nom peut rester des années sur le web et nuire à son détenteur en lui collant des casseroles.

Médialogues en débat avec Sylvie Arsever, journaliste au Temps et chargée de cours en déontologie au Centre romand de formation des journalistes (CRFJ) à Lausanne, et Stéphane Koch, président de l’Internet Society Genève.

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Médialogues, une émission de la Radio suisse romande préparée et présentée par Alain Maillard et Martine Galland

Regard explicatif et critique sur le traitement de l’actualité dans les médias: TV, radio, presse écrite, internet, principalement en Suisse mais aussi parfois en France ou ailleurs.

Le background, les enjeux médiatiques, décryptés avec les journalistes concernés, des experts en médias, des spécialistes du domaine traité ou des personnes directement concernées par le traitement médiatique dont il est question. Mise en valeur d’enquêtes originales, d’analyses, de reportages, d’interviews hors du commun.[Lien avec l’émission Médialogues de las RSR]

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreConnaissez-vous Google Earth..? C’est une sorte de mappemonde que vous pouvez installer sur votre ordinateur, en utilisant un programme fourni par Google.

Google Earth permet non seulement d’accéder à une vue aérienne de votre rue, mais aussi, dans certaines villes, de carrément visiter la rue en question, grâce à la fonction Street view. Une des autres possibilités offertes par ce programme, c’est d’y insérer des projets d’aménagement du territoire ou d’architecture, après les avoir modélisés en trois dimensions, avec un logiciel spécifique.

Avoir une représentation tridimensionnelle de son projet dans Google Earth, donne la possibilité à tout un chacun d’accéder à une image très réaliste de l’aspect final du projet en question.

J’ai entrepris un petit voyage virtuel dans la cité de Calvin afin de voir quel était l’état des lieux. J’ai pu survoler des édifices tels que: le Stade de la Praille, UNI Dufour, la patinoire des Vernays, le Lignon, des établissements scolaires…Et même une partie du centre-ville

Par contre, pas de trace du dernier projet immobilier en date (le projet Praille-Acacias-Vernet), ni d’un plan d’aménagement de la rade, avec ces futures infrastructures et plages potentielles…

On ne peut que le regretter, une présence sur Google Earth, permettrait non seulement d’offrir aux citoyens un accès au projet, mais aussi de mettre en avant son dynamisme au niveau international. Les différentes créations étant aussi accessibles depuis le navigateur Web…

Il est donc nécessaire d’intégrer ce type de démarche et de connaissance, dans la formation des architectes, la conscience des politiques, et la perception des citoyens. De la sorte, on pourrait rendre le patrimoine architectural d’un lieu, accessible à tous sur le Net. Parce qu’à notre époque, les ballons ça n’amuse plus que les enfants – comprenne qui veut.

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Connexe à la chronique:

Les guichets cartographiques du système d’information du territoire genevois (SITG) permettent de publier sur Internet des cartes et des données géographiques par l’intermédiaire de navigateurs web standards. Ces geodonnées sont offertes à la consultation au travers de cartes intéractives et d’outils spécialisés.
Guichet virtuel géographique du SITG – SIENG (Depuis cette page, vous pouvez accéder aux cartes interactives du canton de Genève).

 

Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSR(émission du 08.10.08) En août dernier, le cap des 100 millions d’utilisateurs de Facebook a été franchi. Facebook, comme d’autres réseaux sociaux, fonctionne sur le partage d’information. De TOUTES les informations! On y trouve des souvenirs de vacances, des albums photos, des histoires plus ou moins salaces. On y lit les dernières aventures de nos “amis”, leurs exploits en tous genres, voire la dernière sortie avec les collègues de travail. Sans parler des groupes de discussions plus ou moins débiles auxquels on décide d’adhérer, parce qu’on y croit vraiment ou pour le fun. Du style “I hate les CFF” ou “I’m student and I work at Coop… shit”.

Et pendant ce temps, que font les entreprises? Rien ou pas grand chose! D’après notre enquête réalisée auprès d’une dizaine de grandes entreprises suisses, à peine connait-on l’existence de Facebook. Pourtant, autant dire que certaines en prennent pour leur grade sur le net. Sans parler de l’image que certains employés peuvent véhiculer au travers de leur profil. Visiblement les entreprises ont une guerre de retard. Stéphane Koch parle carrément d’incompétence. Les entreprises ne maîtrisent pas vraiment leur image sur la toile, ni d’ailleurs celles de leurs employés! Mais au fait, faut-il édicter des codes de conduite pour fixer des limites? Alors que la frontière entre vie privée et vie professionnelle est de plus en plus ténue, faut-il redéfinir les relations entre employeur et employé?

Intervenants:

  • Paul de la Rochefoucault, co-fondateur de sourcingparts.com et de iTaste.com
  • Stéphane Koch, président de l’Internet Society Geneva
  • Bruno Giussani, spécialiste des technologies de l’information, directeur Europe de TED.com et collaborateur de l’Hebdo
  • Philippe Gillieron, avocat et professeur à la faculté de droit de l’Université de Lausanne

Grand 8, page de l’émission: [lien]

 

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreSelon Goethe, les mathématiques ne peuvent effacer aucun préjugé. Néanmoins, vous allez constater qu’ils sont à même de révéler des vérités cachées…

Alors à vos vos calculettes ! nous allons estimer le coût réel de l’envoi d’un SMS

Un SMS est limité à 160 caractères écrit et est facturé 20 centimes chez mon opérateur. Les 160 caractères du SMS, représente 140 octets de données. Donc, au tarif SMS, on paye 20 centimes pour envoyer 140 octets.

Pour vous donner une idée, sur cette même base tarifaire, ça reviendrait a faire payer 1500 francs pour envoyer le contenu d’une disquette, et près de 6000 francs pour télécharger une chanson sur son mobile.

Maintenant prenons les abonnements nouvelles générations de mon opérateur chéri: pour un abonnement Picolo à 25 francs par mois avec un forfait internet de 100 méga de données, pour l’envoi de 140 octets, on paye 3.4 centimes, et 1 franc pour le téléchargement de ma chanson. Alors que pour un abonnement Grande à 55 francs par mois, avec un forfait internet de 1000 méga, le coût du SMS tombe à moins d’un centime et le téléchargement de mon morceau de musique à 22 centimes…

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à 20 centimes par SMS, l’opérateur facture sa prestation au client, à un coût jusqu’à 26 fois plus élevé que le coût réel lié à l’abonnement…

Le paradoxe ne s’arrête pas là: pour un abonnement Grande les appels sont facturés 50 centimes l’heure sur le réseau de l’opérateur, et selon le blog Scal.ch, la durée moyenne d’un appel est de deux minutes, cela fera donc des communications à 1 francs l’appel – y compris quand vous appelez votre messagerie vocale… Donc force est de constater que trois SMS coûtent plus cher qu’un appel d’une heure sur le réseau de l’opérateur… Alors à ce prix là, n’hésitez plus à l’appeler

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreVous l’avez peut-être remarqué, ces derniers temps il y a une multiplication des rapports dénonçant les risques santé liés à l’électrosmog.

Les coupables : les rayonnements électromagnétiques non ionisants émis par les antennes de nos téléphones mobiles et les bornes wifi…

C’est en tout cas ce que tente à prouver le projet Interphone. Coordonné par l’OMS, il s’appuie sur l’analyse de dix-huit études différentes. Il met en avant qu’au-delà de dix ans d’utilisation, le risque de développer une tumeur cérébrale maligne, serait multiplié par deux… D’autres études telles que BIOINITIATIVE et REFLEX vont aussi dans ce sens, élargissant même le spectre des risques aux cancers des glandes salivaires, vieillissement cutané et cassures d’ADN…

Le problème c’est que l’industrie des télécommunication adopte la même posture que celle adoptée de l’industrie du tabac il y a quelques années… C’est-à-dire une position de déni total. Alignant les contre rapports et les contre-expertises de contre experts…

Alors pourquoi ne pas prendre les devants.? Justement ! une idée électromagnétise mes neurones depuis quelques années déjà… Pour traiter préventivement ce problème, et se donner les moyens d’agir, on pourrait créer une fondation qui serait en charge de gérer toutes les antennes de téléphonie mobile et les bornes wifi présentes sur le territoire helvétique. Cette fondation rémunérerait chaque opérateurs en fonction des infrastructures fournies par celui-ci…

Cette solution présenterait plusieurs avantages. Cela permettrait de gérer de manières homogènes et contrôlées, la puissance du signal émit par les différentes antennes sur tout le territoire. et de cette manière on pourrait réagir très vite si nécessaire. De plus, le jeu de la concurrence se ferait sur la qualité des services offerts aux usagers et non sur la densité du réseau de l’opérateur. Et cela ne remettrait pas en cause les modèles de l’économie mobile. Je vous laisse y réfléchir…

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreLe renseignement américain se met aux réseaux sociaux. Après que la C-I-A ait fait des campagnes de recrutement sur Facebook. Les 16 agences de renseignement US, sont en phase de communiquer par le biais d’une plateforme commune, qui possède les mêmes particularités que Facebook et Myspace. Le but étant de faciliter l’échange et le partage d’informations entre les agences.

Le renseignement américain se met aux réseaux sociaux. Après que la CIA ait fait des campagnes de recrutement sur Facebook. Les 16 agences de renseignement US, sont en phase de communiquer par le biais d’une plateforme commune, qui possède les même particularités que Facebook et Myspace. Le but étant de faciliter l’échange et le partage d’informations entre les agences.

Cet espace de travail et de réflexion, nommé "A-Space", a pour objectif de palier aux déficiences révélées par les attentats du 11 septembre. Il avait été reproché aux renseignements d’avant 2001, un manque de collaboration entre les agences, agences qui n’avaient pas partagé des informations capitales qui auraient pu éviter les attentats…

Il ne s’agit pas là de la première initiative, qui vise à créer une sorte d’intelligence collective, dont les synapses ont pour coeur internet. En 2006, la direction nationale du renseignement avait déjà lancé Intellipedia, une plate-forme au fonctionnement similaire à l’encyclopédie Wikipedia, mais destinées aux diplomates, analystes et aux spécialistes du renseignement…

Ce qui est intéressant, c’est non seulement les mutations qu’opèrent ces agences spécialisées, mais surtout le fait, que pour une fois, ce développement trouve sa source dans le fonctionnement des communautés citoyennes sur le Net, et non dans la recherche militaire.

Les initiatives américaines laissent pensif l’helvète que je suis. Me disant pourquoi pas nous…? Mais ça serait oublier le rapport de la Délégation des commissions de gestion du CF, qui pointait sur le manque de culture de renseignement et de collaboration interservices, de nos propres organes de renseignement… les mêmes tares que celles dont souffraient les services de renseignement américains… Avant les attentats…

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreDepuis quelque temps les médias traditionnels franchissent allégrement les règles déontologiques de bases, jetant çà et là en pâture à l’ire populaire, les noms de personnes impliquées dans des faits d’actualité…

On avait déjà pu être témoins des affaires concernant cette politicienne Neuchâteloise, ce député valaisan, ou encore ce communicant agissant sous le couvert d’un pseudonyme… évidement la machine médiatique n’allait pas s’arrêter en si bon chemin… Avec l’affaire Securitas, en publiant le nom de l’enquêtrice et salariée de cette entreprise, dans ses colonnes ainsi que sur le Net. Elle a sacrifié une nouvelle victime sur l’autel de l’audimat.

Pour chacune de ces affaires, il a été décidé de manière unilatérale que le peuple avait le droit de savoir.. Alors que pour des crimes – au sens pénal du terme – tels que viols, agressions, escroquerie et racket… On estime qu’il faut préserver l’anonymat des criminels. …Ca laisse un peu perplexe…

En plus de ces contradictions, certains médias ne semblent pas avoir compris, que publier un nom sur Internet, revient presque à une condamnation à vie… Car les moteurs de recherches, en particulier Google, ont une mémoire d’éléphant. Sur le Net l’onde médiatique se transforme en une couche informationnelle, accessible par mots-clés, en dehors de tout contexte temporel. Donc, les personnes incriminées par la presse, traîneront très longtemps le poids de la sentence médiatique…

Le salut vient peut-être de là où on l’attend le moins… De Wikipedia… en effet l’encyclopédie a immédiatement effacé la page qui avait été créée sur l’employée de Securitas. Cette page ne correspondant pas aux critères d’admissibilité de Wikipédia

Force est de constater qu’à l’heure où le participatif modifie la perception de l’information et les gratuits se taillent la part du lion. Les médias traditionnels devraient avoir un regard plus critique sur le traitement de l’information.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreSelon le matin dimanche, l’industrie du divertissement a encore durci le ton à l’égard des adeptes du téléchargement illégal… Et c’est à nouveau la société Logistep qui occupe le devant de la scène, société qui avait été dénoncé par Me Fanti, pour ses méthodes de « traquage » des téléchargements illégaux… Méthodes elles-mêmes considérées comme illégales en suisse…

En résumé, les méchants, ce sont toujours ceux qui téléchargent… Pourquoi est-ce que les médias n’enquêtent pas plus sur les pratiques commerciales de l’industrie du divertissement.

Prenons le cas du mp3: quand vous achetez une chanson sur Internet vous payez aussi pour la connexion ADSL, le temps passé à chercher, télécharger et stocker un fichier au format numérique… Bref, de belles économies pour l’industrie, mais pas plus d’argent pour les artistes. Et que penser des droits d’auteurs payé une seconde fois pour des disques que l’on possède déjà sur supports vinyles… Est-il normal de faire payer deux fois des droits simplement parce que le support est différent… ???

Le problème est identique avec les films… Imaginez… Vous risquez de payer trois fois des droits pour la même oeuvre : une fois pour la cassette VHS, la deuxième pour le DVD, et la troisième pour le Bue ray…

Mais le pire est à venir…  Prenons le site de vidéo à la demande que vante M6 dans ces publicités ciblées sur la suisse… On vous y accueille avec le message suivant : "Bienvenue sur M6 Replay, le site de télévision dernière génération de la chaîne M6. Nous ne pouvons malheureusement accéder à votre requête, car ce site est réservé aux résidents de France Métropolitaine." …Pas de problème par contre pour se faire du fric sur le dos des téléspectateurs suisses, en les arrosant copieusement de pub…

Vous l’aurez compris, dernière génération ne veut pas dire orienté client…  En fait la force de l’industrie du divertissement, c’est d’avoir réussi à glisser un trait d’unions dans le mot consommateur.. Juste après la troisième lettre…

Lien avec l’article du Matin Dimanche:

 

Google lance mardi son propre navigateur internet, Google Chrome, un défi direct à Microsoft et à Internet Explorer, dont la suprématie n’a jamais été remise en cause. L’annonce a été faite sur le "blog officiel de Google" lundi.

Lire la suite de l’article sur le site de la RSR: http://info.rsr.ch/fr/science-technologie/

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èree-voting, le débat occupe à nouveau le devant de la scène politique et médiatique, et on peut dors et déjà constater que la représentante des vert n’est sont pas encore mûre pour les nouvelles technologies… Vendredi passé, sur le plateau de la TSR, elle alléguait que "la Suisse était au centre des tests des hackers" … Elle parlait sûrement des pirates informatiques.

Bref… Sachez Madame que c’est grâce aux hackers si on a été averti de failles de sécurité dans les nouveaux passeport biométrique ou dans des systèmes de paiement… En fait, chers Élus, de tous bords, les hackers sont quasiment les seuls à pouvoir vous aider à sécuriser votre système de vote électronique.

Comme le dit Guy Metan, il faut que la sécurité soit au centre du débat, mais alors pourquoi Monsieur le chancelier d’état a imposé un accord de non divulgation concernant la découverte de failles de sécurité dans le e-voting… Si ce n’est pour empêcher qu’elles soient rendues publiques.. Merci, quelle transparence vis-à-vis du citoyen !!!  Moi je vous le dis… la meilleurs manière de protéger la démocratie… c’est de la sortir des mains du politique…

Le pire dans tout ça, c’est que le débat autour du vote électronique, obscurcit celui de la signature électronique – entrée en vigueur en 2005… Imaginez… Pétition, référendum… initiative.. la capacité de collecter des dizaines de milliers de signatures en quelques click de souris…

Là, je me mets subitement à rêver… Enfin un vrai système de démocratie directe, sans intermédiaires… que l’on puisse enfin se passer des partis et prendre position, ou plutôt, pétition, sur des idées, et non sur des idéologies…

Et du rêve, je passe carrément à une vision utopique de notre société démocratique, dans laquelle on aurait un système de vote électronique à deux voix : une pour élire et l’autre pour désigner celui que l’on ne veux pas voir être élu… Je vous promets des records d’affluence aux urnes… électronique…

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreS’il y a un fait, qui est malheureusement tous les jours d’actualité, c’est bien la mort… Et c’est bien la seule dont la fidélité aurait tendance à nous taper sur le système… 

Il y un peu plus d’une semaine Olivier Fontaine, un jeune canadien, est décédé… 

Quelques heures après l’annonce de sa mort, le mur – numérique – de son compte Facebook –  s’est rempli de témoignages, Au fur et à mesure que la triste nouvelle se répandait… Sans que personnes puisse en contrôler la teneur, leurs mises en ligne étant procédée automatiquement pas le système…

Toutes les informations publiées par les centaines d’amis d’olivier, étaient des messages de condoléance, d’affection envers celui-ci ou sa famille… Mais que se serait-il passé, s’il en avait été autrement..??? 

Tout ceci a fait remonter… à la surface… Quelques questions essentielles… Comment reprendre le contrôle de la vie en ligne de proches qui seraient décédés…? 

Sur Facebook il est prévu de modifier le profil des personnes dont on aurait officialisé le décès, pour le transformer en une sorte de mémorial… MySpace enlèvera la page concernée sur demande de la famille… Sur Flikers, le site de partage de photos, l’envoi d’un acte de décès entraînera l’effacement pur et simple des données… Une crémation numérique en quelque sorte… Mais qu’en est-il des blogs, de son avatar sur Second Life, ou de toutes autres présences numériques… La question se pose…

Signe des changements de notre société, il nous faudra dorénavant faire figurer dans nos testaments les identifiants et mots de passe de nos réseau sociaux, sites Internet et autres services du Web 2.0… 

"Cette tendance au mausolée virtuel m’a ramené à ma dernière visite dans un cimetière.. J’avais alors été impressionné par le nombre de fleurs disposées sur les tombes… Comme si les gens voulaient se faire pardonner de toutes celles qu’ils n’avaient pas offertes du vivant de leurs proches… Donc n’hésitez pas, même sans raisons… offrez des fleurs au gens que vous appréciiez.. car comme le disait Walt Whitman "Le parfum subsiste toujours au creux de la main qui offre la rose".

Liens et sources en rapport avec cette chronique:  

 

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreSelon Alan Greenspan, l’ancien président de la Réserve fédérale : La technologie de l’information a changé la façon dont les gens créent de la valeur économique.

Il ne croyait pas si bien dire le bougre… A l’heure ou la récession menace, l’économie de marché se liquéfie.. Pour que puisse naviguer la nouvelle arche de Noé de l’ultra-libéralisme… 

Mais cette arche a tout d’un hord bord…! car ce nouveau model économico technologique fonctionne de manière délocalisé, décentralisé, et sans employés, uniquement du travail sur appel…!!! 

Il fonctionne par opportunité de marché, S’adaptant au changement, se basant uniquement sur le profit et la rentabilité… L’âppat du gain étant la seule motivation… 

Mais qui sont ces nouveaux entrepreneurs du cyber-espace dont le modèle économique ferait pâlir de jalousie les plus néo-liberalistes  ??

Pour vous donner une piste, je dirais qu’ils se réunissent sous la forme d’un syndicat, très organisé. En d’autres termes, vous l’aurez compris, le syndicat du crime organisé… En fait… les cyber-criminels sont les nouveaux yuppies de net, 

Pour trouver des ressources, ils ne demande pas de CV, ils vont chercher l’excellence dans chaque coins de la planète ou se trouve un ordinateur connecté… Bref… là ou Des développeur chevronnés seront mandatés pour créer les applications qui vont nous inonder de spam, de virus, commettre des fraudes, ou encore usurper vos identifiants sur Ricardo,ch… 

Tout ceci me donne envie de citer un autre chantre de l’ultra libéralisme… Alain Minc, qui à dit : Internet accélère l’avènement de la société de marché, avec une poussée violente de concurrence et de compétition…. il est ironique de constater – Qu’ils soient économistes ou littéraires – avec quelle sagacité leurs maximes correspondent à la cyber-criminalité d’aujourd’hui

En passant en fait "crime" n’est pas un mot, mais un acronyme: CRIME… Competitive Research in Market Economy..

 


Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSR08.08.08. Une date qui marquera certainement plus l’Histoire en terme d’équilibre des forces entre l’Est et l’Ouest que comme le début des JO de Pékin. Dans la crise avec la Géorgie sur l’Ossétie du Sud, la Russie de Medvedev et Poutine a montré depuis vendredi dernier qui était le vrai patron dans la région. Une remise à l’ordre qui met un frein à l’appétit des Etats-Unis sur cette zone hautement stratégique. Depuis l’agression soviétique en Afghanistan, c’est la première attaque militaire de Moscou sur sol étranger. Quelles informations peut-on en tirer sur la stratégie militaire et sur l’état des forces russes aujourd’hui?

Quelle est la part des cyber-attaques dans la guerre du Caucase ?
Quelle est l’ampleur de la guerre de l’information que se livrent Moscou et Tbilissi? Quelle est la part des cyber-attaques dans le conflit? Après la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo par la communauté internationale et suite au projet d’installation de radars américains maintenu en Pologne et en Tchéquie, l’heure de la revanche russe a t’elle sonné? Quelle marge d’action reste t’il aux Ets-unis et à l’Union Européenne? Des questions soulevées dans ce Grand 8, très militaire et très caucasien.

Grand 8, page de l’émission: [lien]

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreHier, dans le cadre de la conférence hacker DEFCON… On aurait dû assister à la Présentation d’une faille de sécurité dans le système de paiement des transports publics de Boston… J’ai bien dit : On aurait dû… Parce que cette présentation a finalement été interdite par les autorités… C’est donc dans le plus grand secret que je vais vous en parler… Le système de paiement des transports publics de Boston est basé sur l’utilisation des puces MIFARE, appelées communément puces RFDI ou technologie à radio identification.

La fiabilité de ces puces MIFARE a été remise en cause à de maintes reprises par la communauté hacker et nombre de spécialistes de la sécurité.

D’ailleurs, il y a quelques jours, un hacker mandaté par "Le Time" a fait la démonstration qu’avec 120 dollars, il avait été capable de falsifier les informations contenues dans la puce RFID, sensée protéger l’inviolabilité des nouveaux passeports biométriques… Bien sûr les puces RFID de ces passeports sont les même que celles qui sont utilisées par les transports publics de Boston…

La société NXP qui produit ces puces RFID Mifare a aussi essayé d’interdire que les faiblesses de sa technologie soient rendues publiques, mais un juge en a décidé autrement… Fort heureusement…

L’obscurantisme n’est pas une solution, si ça peut fonctionner en politique, ou au niveau du marketing, ce n’est pas le cas de la technologie car celle-ci repose sur le niveau de savoir… et seul le savoir peut s’opposer au savoir… Au fait, j’avais oublié de vous dire que tous les détails de la faille de sécurité des transport publics de Boston sont disponibles sur Internet ainsi que sur mon compte Facebook.

The document describing the vulnerability :
http://blog.wired.com/27bstroke6/files/vulnerability_assessment_of_the_mtba_system.pdf

The slides of the presentation the authorities forbid:
http://www-tech.mit.edu/V128/N30/subway/Defcon_Presentation.pdf