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Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSRC’était il y a dix jours à Lucerne: l’athlète sud-africain Oscar Pistorius manquait d’une petite seconde son billet pour les JO de Pékin. Cette élimination est la fin d’un rêve pour un athlète mais c’est également la fin d’un long débat qui a agité le monde de l’athlétisme durant de nombreuses semaines.

Car Pistorius a “un petit plus”… il n’a pas de jambes.
Surnommé Blade Runner, ce dernier court en effet avec deux prothèses en carbone spécialement conçues pour la compétition. Deux prothèses qui n’étaient pas du goût de la Fédération internationale d’athlétisme qui, en janvier, a jugé qu’elles lui procuraient un avantage par rapport aux autres athlètes.

Pistorius, un cas d’école. Et déjà d’autres cas de “techno-sapiens” apparaissent. 
Et ils ne concernent pas uniquement le sport. Certes, il y a l’armée, qui rêve toujours d’une sorte de Robocop, mais il y a avant tout des “hommes bioniques” comme Jesse Sullivan. Sans bras, il est le premier homme capable de commander deux prothèses avec son cerveau. Plus fort encore: il y a Kevin Warwick. Ce chercheur britannique est devenu le premier cyborg au monde après s’être implanté une puce dans le bras, qui lui permet d’actionner une main robotique à l’autre bout du monde. Mi-homme, mi-robot…. jusqu’où peut-on aller?

Car parallèlement à ces expérimentations, la robotique se développe elle aussi. 
Une technologie du futur censée améliorer notre vie de tous les jours. Une intelligence artificielle à laquelle nous, simples humains, devrons nous préparer. Mais comment? Et sous quels critères? Car finalement, la technologie doit-elle viser le bien-être humain? Ou au contraire, doit-elle augmenter notre force et nos compétences physiques, voire mentales? De Pistorius à Robocop, le Grand 8 part à la rencontre de l’homme de demain.

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[Partie 6 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.

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[Partie 5 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.

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[Partie 4 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.

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[Partie 3 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.

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[Partie 2 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreEst-ce que la démocratie est soluble dans les moteurs de recherche… Est-ce qu’un moteur de recherche est démocratique ? Théoriquement, il le devrait… il devrait être en mesure de répondre au mieux à la question posée en fonction de la connaissance disponible. 

il y a quelques jours, Une étude a dénoncé le fait que Google, Microsoft, et Yahoo, en Chine ont décidé de censurer des informations de manière délibérée, sans que cela émane d’une demande des autorités… Les fautifs ont argumenté que malgré la censure, ils fourniraient 20% d’information de plus que leurs homologues chinois…

Ce qui m’amène à la réflexion suivante: fournir 20% d’information en plus, ne signifie pas forcément informer plus, on pourrait même dire que c’est rendre 20% plus difficile la démarche d’information… Que l’on aie un million de résutats suite à une requête dans un moteur de recherche le lundi, ne signifie pas que le million de résultats obtenus le vendredi suivant, pour la même requête, sera identique en tous points.. Comment être sûr que parmi cette masse de données aucune information n’ai été censurée  ?

Est-ce qu’Internet sera en mesure de préserver le sens originel du terme "démocratie"…  

Il y a là une responsabilité commune… une des principales sources d’accès à l’information étant les moteurs de recherche… Le futur d’Internet est donc un choix qui nous appartient… Pour illustrer ce choix je citerais Cypher, un des Héros du film matrix:

"Bien sûr, je sais que ce steak n’existe pas. Je sais que lorsque je le porte à ma bouche, la Matrice dit à mon cerveau qu’il est juteux et délicieux. Mais au terme de neuf années, savez-vous ce que j’ai compris ? L’ignorance est le bonheur."

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[Partie 1 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1ère

Il y a une différence entre faire la bombe et jouer avec le feu …Souvenez-vous le mois dernier dans le cadre de l’affaire Tinner, quand Messieurs Couchepin et Schmid.. nous ont assuré avoir ordonné la destruction de 30’000 documents liés à un trafic nucléaire… Dans l’unique intérêt du pays…Et non pas pour couvrir les activités de la CIA en Suisse … Pas la caisse de prévoyance bien sûr, mais les services de renseignement américain… Un des principaux arguments avancé étant que ces documents pouvaient tomber entre de mauvaises mains… A croire qu’il n’y aie que le secret bancaire que l’on sache protéger en suisse…

Les journaux étrangers ont affirmé, quant eux, que des liens existaient bien entre les frères Tinner et la CIA – Évidemment… Ce ne sont là que des propos de journalistes… Et il est de notoriété publique que c’est le politique qui dit la vérité… Toutefois, saviez-vous que selon une étude, on mentirait entre 6 et 2000 fois par jour, ce qui signifie que l’ensemble de nos conseillés fédéraux pourraient mentir quotidiennement jusqu’à 14’000 fois, ça représenterait un potentiel annuel de plus de 5 millions de mensonges..!! Bon d’accord j’exagère… je n’ai pas déduit les jours fériés…

Cependant, Pour être sûr que ces documents sensibles ne puissent nuire à ma mère-patrie, j’ai décidé de mener ma propre enquête… Mais compte tenu du climat sécuritaire actuel, il fallait que je fasse preuve de prudence.. Donc, pour rechercher les traces d’éventuels plans de bombe nucléaire sur Internet, J’ai utilisé la connexion Internet sans fil de mon voisin, comme il avait oublié de la protéger ça tombait bien.

Bien que jusqu’à ce jour mes recherches aient été infructueuses… Je ne vais pas baisser les bras, d’ailleurs, je crois que par patriotisme, je vais dénoncer mon voisin, il nous a tous fait courir des risques… Cet inconscient…

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Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSRLe web devrait connaître d’ici peu une vraie révolution. Le patron de l’Icann, l’organisme chargé des noms de domaine sur internet, l’affirme aux Echos ce lundi: il souhaite libéraliser les extensions génériques sur Internet. Conséquence: à côté des “.com” et “.ch”, vous pourrez créer n’importe quel nom de domaine comme “.amour”, “.haine”, “.maison” ou “.cocacola”! Conséquence: les futurs noms de domaine vont faire d’Internet un outil mondial très personnalisé, mais le transformer en vraie jungle, voire en Far West. Et les entreprises devront rapidement acheter de nombreuses adresses Internet dans les prochains mois pour protéger leurs marques!

Internet: quand les Américains font bien les choses
Internet est déjà aujourd’hui une jungle, mais une jungle dominée par les Etats-Unis. Grâce aux géants du secteur informatique, mais aussi grâce à l’Icann, qui tient sa 32e réunion internationale cette semaine à Paris. Et il faut bien admettre que les Américains assurent: le web est une affaire remarquablement gérée. Au développement fulgurant, mais pas sauvage. Mieux maîtrisé que si l’on avait mis sur pied une “ONU de l’internet” avec à son bord la Chine ou tout état peu respctueux des libertés…

Des liaisons dangereuses…
Mais l’Icann est encore liée au gouvernement Américain. Et pour beaucoup, cela la rend illégitime. Est-ce acceptable? Le web doit-il trouver une autre gouvernance que l’Icann, gagner en légitimié, en neutralité, mais risquer de perdre en efficacité? Quel nouveau pouvoir pour la gouvernance d’internet? Comment la rendre plus internationale? Faut-il couper le cordon reliant l’Icann au Département du commerce américain? Autant de points abordés cette semaine à Paris. Des sujets sensibles, mais sur tous ces points, l’Icann se dit prêt à discuter: que ce soit sur la composition de son board, son implantation juridique ou sa forme juridique.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreLes technologies sont-elles l’avenir de l’homme? …Alors qu’elles n’arrêtent pas d’interférer avec son fonctionnement naturel… Néanmois, je suis enclin à croire que grace à elles, nous somme à l’aube d’un monde meilleurs…

PAS meilleurs forcément pour la plupart d’entre vous, ni pour moi… mais pour ceux que l’internet participatif…vous savez… cet internet dont tout le monde parle aujourd’hui…. Cet internet qui avait oublié de faire participer les exclus habituel de notre société… les personnes souffrant d’un handicap…

L’Office cantonal de l’assurance invalidité AI-GE.ch a pris en compte ce problème… en inaugurant il y a quelques jours, un nouveau site internet qui répond aux critères d’accessibilité… aveugle, malvoyant, personnes à mobilité réduite, daltoniens… tous, pourront profiter d’une plate-forme adaptée à leur handicap

tout l’enjeux de la participation est là… comment les technologies vont pouvoir améliorer l’intégration de personnes handicapées dans notre société

Aujourd’hui des sourds communiquent par le language des signes grace à la caméra de leur téléphone mobile, ou en utilisant simplement des sms

On peut immaginer que demain, grace au nouveau systèmes de navigation GPS Gallileo, les aveugles bénéficeront de services de localisation performants,  ou que les personnes qui souffrent de la maladie d’alhzeimer puissent être géolocaliséée

Bref, onj l’aura compris les technologies peuvent être au service du handicap – il suffit que les politiciens prennent conscience de leur utilité à ce niveau

Et mois quand je serais vieux j’aimerai avoir un super robot pour gérer mon réseau social et l’heure à laquelle je dois prendre mes pilules


Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSRCannes, le gotha du cinéma prime des films réalistes, proches du documentaire. A la télévision, les séries hyper-réalistes cartonnent. De Nip/Tuck, aux Experts, en passant par Desperate Housewives ou Rome. Parallèlement, la pub paraît de plus en plus originale, imaginative, folle…Le Grand Prix romand de la création (Web design, graphisme, publicité) sera remis ce soir à Lausanne. L’occasion de s’interroger: les publicitaires sont-ils devenus les derniers vrais créatifs? Les contraintes commerciales dopent-elles les créateurs? Contraints de jouer sur l’imaginaire…

Mais les pubs suisses, elles, restent ringardes…
A travers son architecture, son design ou son graphisme, la Suisse rayonne au niveau international. Il faut pourtant reconnaître qu’au niveau de la publicité, il y a des efforts à faire. La pub suisse est encore largement provinciale. Rappelez-vous Martina Hingis et sa machine à laver. Regardez les footballeurs de la nati pour les CFF… La pub suisse ringarde: mythe ou réalité?

Le net, terrain de jeu d’une nouvelle race de créatifs.
Une créativité suisse qui pourra peut-être trouver sa place sur le Net où l’on assiste à une reformulation des codes et des limites publicitaires. Un champ d’expression beaucoup plus vaste qui permet de cibler les récepteurs et qui s’affranchit des limites territoriales. Google et Facebook l’on d’ailleurs parfaitement compris. Leur avenir passe là, ceux des publicitaires aussi.

Et outre la créativité, quelle place pour la satire en Suisse?
De “Saturne” à “1er degré” en passant “Le Semeur”, les journaux n’ont jamais marché en Suisse romande. Un petit nouveau est actuellement dans les cartons de Thierry Barrigue. Y a-t-il un marché pour un “Canard enchaîné” romand? Les romands ont-il de l’humour? Ou du moins, le sens de la satire.

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Une pratique en plein essor sur Internet porte le nom de « domain Tasting ». Cette action vise à réserver des noms de domaine pour une période limitée à 5 jours. On les teste avant de les acheter et on rend ce qu’on ne veut pas. A priori, la procédure a l’air d’être frappée au coin du bon sens. Mais certains profitent de cette période de 5 jours pour essayer des millions de noms de domaine. Invité : Stéphane Koch, président de l’Internet Society à Genève.

Création et production: Jean-Olivier Pain


Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSRAujourd’hui, l’Info à la RSR fait sa mue. Nouvelles séquences, ouverture au savoir des auditeurs, plates-formes d’échange, développement du site internet. La radio évolue et mise sur l’interactivité. Mais la RSR n’est pas la seule. Au quatre coins du monde, les rédactions sont en pleine ébullition. Journaux, télévisions, radios, tous préparent leur révolution. Il faut coller aux nouvelles habitudes de consommation. Arriver à se démarquer de l’offre pléthorique d’infos. Et surtout être présent partout. Autrement dit, s’adapter ou crever. Le Grand 8 scanne ce matin les tendances et trace les contours des médias de demain.

Je, tu, il, etc. tous des journalistes!
Fini le temps où le journaliste donnait à voir, à écouter et à lire du haut de son savoir. Aujourd’hui, plus besoin d’avoir sa carte RP pour informer. Grâce à internet, chaque citoyen peut mettre à disposition des news à la portée du plus grand nombre. Sans parler des nouveaux acteurs, comme Swisscom ou Google, qui produisent de l’information. Articles fouillés, coup de gueule, vidéos, photos, etc. le net regorge d’informations en tout genre. Ce qui oblige les rédactions à revoir leur positionnement, à reconsidérer le contenu de leur offre, et surtout à prendre en compte plus activement le citoyen-consommateur. Comment un média peut-il survivre aujoud’hui, à l’heure des gratuits à gogo et du zapping institutionnalisé? Et au fond, pourquoi les gens devraient encore payer un abonnement, alors qu’ils peuvent se servir gratuitement sur le net?

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Profession : pirates en haute mer
Depuis vendredi dernier, une trentaine de marins sont les prisonniers de pirates. L’attaque du trois-mâts de croisière Le Ponant a eu lieu au large de la Somalie.

Cette région du monde est considérée comme l’une des plus dangereuses. Le dernier rapport du Bureau maritime international estime que les actes de piraterie en mer près du Nigéria et de la Somalie ont augmenté de 10% l’année dernière. La piraterie est devenue une véritable industrie, ses protagonistes n’ont pas grand chose à voir avec les sympathiques "Pirates des Caraïbes".

Profession : pirates de hauts débits
La piraterie est aussi vieille que la navigation. Elle était déjà pratiqué durant l’Antiquité. Mais aujourd’hui, la piraterie ne concerne plus uniquement la mer. Il y a les pirates de l’air et les pirates informatiques.

Un pirate prend ou détourne ce qui ne lui appartient pas. Comme des données bancaires. Ainsi, la semaine dernière, un jeune néo-zélandais a été reconnu coupable d’avoir participé à une escroquerie qui a lésé plus d’un million d’utilisateur du net.

Malgré les avertissements, les particuliers et les entreprises peinent à réagir. Ce qui fait dire à certains spécialistes de la cyber-criminalité que la piraterie informatique n’est pas assez prise au sérieux.

Comment internet va nous faciliter la vie
A peine avons-nous compris l’utilisation du web 2.0 que certains spécialistes nous annoncent désormais l’arrivée du "3.0" ou "web semantique".

Une nouvelle mouture de la Toile qui se définit comme "l’internet intelligent qui est prêt à tout faire" pour nous rendre la vie plus facile. Terminé la relation "ordinateur/clavier/écran", place maintenant à un internet où les machines décident par elles-même ce qu’il faut faire pour nous. Comme par exemple acheter une brique de lait, car il en manque au réfrigérateur. Le web 3.0, c’est l’internet des objets. Fiction ou réalité ?

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Après l’interdiction des couteaux et des liquides dans les avions, bientôt des shérifs en vrai ! Et si les Américains avaient raison ?
Après le bannissement des liquides sous toutes les formes possibles et imaginables, l’interdiction des couteaux, les formulaires inquisiteurs, les fouilles des bagages à main et des corps, voilà que l’administration américaine pose de nouvelles exigences à l’Europe : Washington demande que des shérifs armés puissent prendre place dans chaque vol à destination des Etats-Unis ou qui survoleraient le pays.

Il est également demandé aux compagnies aériennes européennes de fournir les données de toute personne admise dans la zone d’embarquement, présente pour accompagner un passager malade ou un enfant.

De son côté, l’Union européenne va constituer dans les années à venir un registre avec les données biométriques de tous les voyageurs étrangers. A ce rythme-là, nous seront bientôt tous fichés. Oui, et alors ? Et si ces mesures permettaient, comme le pensent les Etats-Unis et maintenant l’Union européenne, effectivement, de rendre le monde plus sûr ? Les citoyens honnêtes n’ont, paraît-il, rien à cacher.

Toujours plus de mesures de sécurité et pourtant le sentiment d’insécurité ne diminue pas !
Caméras de surveillance, patrouilles de police, contrôles, etc… les moyens déployés pour assurer la sécurité des citoyens n’ont jamais été aussi importants. Pourtant en Suisse, la population, particulièrement les femmes et les personnes âgées, éprouvent toujours un sentiment d’insécurité, alors même que la violence n’augmente pas forcément.

Ce sentiment est décuplé par les faits divers, largement relayés par les médias, comme celui survenu au Tessin la semaine dernière. Alors que fait la police ? Comment peut-elle répondre aux attentes de la population ? En jouant la carte de la proximité, par exemple ?

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Après la guerre froide, on aurait pu croire l’espionnage en perte de vitesse : il n’en est rien.
Pire: l’espionnage ne s’est jamais aussi bien porté. Il est même omniprésent. Les barbouzes sont partout : au niveau politique, bien entendu, avec la lutte anti-terrorisme, mais aussi sous les formes les plus inédites… à 20’000 lieues sous les mers. Quatre câbles sous-marins sectionnés en une semaine. L’acte volontaire est immédiatement évoqué. L’espionnage en serait une piste.

Mais l’espionnage industriel est certainement celui qui fait le plus parler de lui. Dans l’automobile ou dans le sport automobile (on l’a vu en Formule1). Mais aussi l’armement, l’industrie, le cinéma ou la pharma. Quatre personnes sont soupçonnées en Suisse d’avoir volé des secrets de fabrication à EMS Chemie. Et ce ne serait pas le seul cas… Aurions-nous sous-estimé la vigueur et le boom de l’espionnage ?

En fait, l’espionnage a pris un essor insoupçonné avec le développement des technologies de l’information. Tout le monde aujourd’hui peut tout savoir sur tout le monde. On peut même se procurer sur internet le kit du parfait espion…

Mais peut-on encore parler d’espionnage à l’heure des réseaux, de la wiki-culture, à l’heure où tout le monde partage ses informations ? Où s’arrête l’intelligence économique et la collaboration ?

Combien de temps les Américains vont-ils encore élire seuls le « Roi » du Monde ?
Faire élire le président des Etats-Unis par le reste du monde ? Lancée sous forme de boutade hier par Stéphane Garelli, l’idée n’est pas absurde. Le président des Etats-Unis a plus d’influence et de pouvoir en matière de politique extérieure qu’intérieure.

On peut s’interroger: est-il sensé que la désignation de l’homme qui a le plus d’influence sur le reste du monde, se fasse… sans consulter le reste du monde ?

En fait, la proposition apparemment loufoque, pose un débat de fond: où est le reste du monde ? Où est l’Europe ? La solution passe, pour être réaliste, par une Europe plus forte. Avec Tony Blair ? Quant à l’ONU, on en parle pas…

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Les ressources en hydrocarbures se raréfient. Le « peak oil » se profile. Les distances entre consommateurs et producteurs s’allongent.
Du coup, les tensions géopolitiques se concentrent de plus en plus sur les pipelines. Oléoducs et gazoducs sont devenus des sujets de crises à répétition et l’objet de grandes manoeuvres diplomatiques.

Au lendemain des élections présidentielles d’un Etat stratégique comme la Serbie, la question revient sur le devant de la scène: si le pétrole et le gaz sont stratégiques, le contrôle de leur transport par les tubes le devient d’autant plus. Sans parler du poids toujours grandissant de la Russie dans le bras de fer énergétique.

Où passent les tubes ? Qui les contrôlent ? Sommes-nous réellement indépendants ? Où se trouve le pouvoir ? Qui le détient ? Et qui décide ? Autant de questions qui font la Une du Grand 8 ce lundi.

Les tubes, encore les tubes…
L’Inde, l’Egypte et les pays du Golfe sont privés d’internet. La cause: deux câbles sous-marins sectionnés au large des côtes égyptiennes. Nous sommes peu de choses…

Il faut savoir que 95% des liaisons intercontinentales (téléphone, images et données) passent par ces câbles. Seuls 5% passent par les satellites. Les fonds de toutes les mers en sont donc truffés. On pourrait leur appliquer le même questionnement que pour les hydrocarbures.

Où passent les tubes ? Qui les contrôlent ? Sommes-nous réellement indépendants ? Où se trouve le pouvoir ? Qui le détient ? Et qui décide ?

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Déstabilisée, notre planète. A la veille de l’ouverture du World Economic Forum à Davos, le monde voit se former de nouveaux équilibres politico-économiques.
En peu de temps, l’économie américaine a été sérieusement secouée par la crise du crédit. Et la récession ne semble plus faire de doute, alors même que la puissance américaine est enlisée au Proche-Orient et qu’elle entre dans de longs mois de campagne présidentielle, donc de léthargie… Pendant ce temps, les économies émergentes asiatiques prennent le leadership de la croissance mondiale, fortes d’une croissance soutenue et d’une hausse du prix des matières premières. Et elles ne s’en contentent pas: voilà que leurs fonds d’Etat partent à la conquête des fleurons de l’industrie et de la finance occidentale, signifiant ainsi le grand retour de l’Etat et de la géopolitique dans le fonctionnement de l’économie de marché…

Inquiétant, dit-on. Déstabilisant, en tout cas. Car une chose est certaine, le rapport de force change. L’Asie monte en puissance, l’Amérique décline. Et la politique revient en force dans les affaires économiques… tandis que l’Europe cherche sa place dans ce bras de fer planétaire.

A la veille de la 38ème édition du WEF, comment se dessinent les nouveaux équilibres – ou déséquilibres planétaires ? Avec de nombreuses inconnues et beaucoup de questions : comment allier stabilité, équilibre et croissance ? Et quelle place la Suisse et l’Europe peuvent-elle prendre dans ce nouvel équilibre ?

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Le « crowdsourcing », vous connaissez ? Depuis quelques temps, de plus en plus de grandes entreprises font appel aux internautes, histoire de trouver de nouvelles idées.
Cette année, le WEF lance un appel à la population mondiale. Vous voulez rendre le monde meilleur, alors enregistrez votre message sur Youtube et les plus pertinents seront pris en compte. Pareil pour le CIO qui vient de lancer une consultation publique sur le net. Simple effet de mode, coup médiatique ou tendance lourde ? Le Grand 8 décrypte le « crowdsourcing ».

Vous aimez la musique, devenez producteurs !
Après Myspace et Facebook, voici les maisons de disques communautaires. Alors que l’industrie musicale n’est pas au beau fixe, des sites comme Mymajorcompany ou Sellaband.com se lancent depuis peu dans la production musicale participative.

Le principe est simple: chaque internaute, vous, moi, investit sur l’artiste de son choix et devient en quelques clics le producteur de l’éventuelle "star de demain". Le web 2.0 est-il le salut d’une industrie musicale en perdition ? Après Radiohead, de nombreux artistes souhaitent toucher directement leur public via internet. Analyse de ce phénomène en deuxième partie de Grand 8.

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