radio

Le Grand 8, Du lundi au vendredi de 7h59 à 8h30 | Une émission de la Radio Suisse Romande(émission du 15.04.09) Peut-être les avez-vous entendues sur notre antenne ces derniers jours… mais de plus en plus de voix s’élèvent pour enjoindre la Suisse à se réveiller! A passer à la contre-attaque! Parce que guerre économique il y a …. Avec cette crise, tous les pays ont des problèmes, tout le monde essaye de récupérer de l’argent là où il est… et pour ce faire… tous les moyens sont bons! Sauf que la Suisse se bat encore à coup de canif…. alors que, parole de spécialiste, il faudrait sortir l’artillerie lourde!Quels moyens déployer aujourd’hui? Comment gagner cette guerre économique? Mode d’emploi dans ce Grand 8.

  • Christian Harbulot, créateur et directeur de l’Ecole de Guerre Economique (EGE) et directeur associé du cabinet Spin Partners
  • Jacques Baud, spécialiste du renseignement et du terrorisme, auteur notamment "“d’une encycopédie du renseignement et des services secrets" aux éditions Lavauzelle 2003
  • Stéphane Garelli, économiste, professeur à l’IMD
  • Stéphane Koch, membre de l’Internet Society

Grand 8, page de l’émission: [lien]

Radio CitéDossier à la Une : téléchargement illégal sur le net – Jérémie Zimermann, "collectif quadrature", Paris, Stéphane Koch, spécialiste des technologies de l'information, Me Sébastien Fanti, avocat spécialisé en nouvelle technologie, Claudia Kempf, de SUISA – JDM du 8.04.09

(Forum du 04.04.09) Le groupe Internet américain Google serait en discussions avancées pour racheter le site de mini-blogs Twitter. Cette opération lui permettrait d’éliminer la menace d’un jeune concurrent en matière de recherche de données. L’interview de Stéphane Koch, président de l’Internet Society à Genève.

Radio CitéDécouverte d'une personnalité sous l'angle du réseautage selon l'adage « je suis les liens que je tisse ».

Parce qu'une "journée passée sans rencontrer quelqu'un est une journée de perdue", Rezonance, la nouvelle émission de Radio Cité animée par Geneviève Morand vous invite tous les lundis à 13h00 à faire connaissance d'une personne engagée dans la Cité.

Chaque invité partage avec générosité les personnes, la musique et les livres qui ont marqué sa vie.

Les invités sont aussi questionnés sur leur façon de réseauter (networker), de rester en contact avec leurs amis et connaissances, de cultiver leur réseau sur le plan professionnel comme personnel.

Geneviève Morand a créé en 1998 le réseau rezonance.ch, le plus grand réseau professionnel de Suisse qui compte près de 30'000 personnes. Elle enseigne le réseautage.

Radio CitéDossier à la Une : internet et la conférence Lift – Stéphane Koch, président Internet Society Genève, partenaire de Lift & Lara Srivastava, chercheuse en technologies d'information à l'université d'Aalborg (DK) – JDM du 25.02.09

21 février 2009, RSR, Forum: Interview de Stéphane Koch, président de l’Internet Society Geneva: Une autre question s’ajoute à cette affaire UBS: elle est plus technique et concerne ces fameux 52’000 comptes secrets de l’UBS réclamé par le fisc américain. Comment et par quel procédé le gouvernement Obama a-t-il pu les identifier ?


UBS 52 000 comptes découverts : Quelle sécurité de l’information pour les établissements bancaires ? Quelle stratégie pour la place financière Suisse ?

La situation économique et les coûts des divers plans de relances poussent les gouvernements à essayer de récupérer des capitaux par tous les moyens. C’est donc en toute logique, que l’on assiste à un renforcement global des contrôles au niveau de la défiscalisation. Mais sous le couvert de ces mesures, il ne faut pas uniquement voir la volonté des états de reprendre contrôle sur une partie de la masse fiscale qui leur échappe. C’est aussi une guerre économique sans merci qui est en train de se livrer.

Il ne faut pas oublier que le fisc allemand via son service de contre-espionnage a obtenu les comptes de 3000 de clients de la banque LGT au Liechtenstein. Suite à cette affaire, LGT a vu ses entrées d’argent (Net New Money) chuter à 335 millions au cours des six premiers mois de l’année 2008, alors qu’ils se montaient à 6,2 milliards un an plus tôt…

La conjoncture économique actuelle offre un contexte idéal pour exercer des pressions fortes sur la place financière suisse, et ceci part des pays dont les systèmes bancaires et fiscaux sont loin d’être des exemples. Il est en effet plus facile de diriger l’attention sur la Suisse, que de mettre en oeuvre les réformes nécessaires au niveau de leurs propres systèmes. Comme le martèle l’ONG anglaise « Tax Justice Network (TJN) » l’Angleterre, avec ses paradis fiscaux, comme les British Virgin Islands (B.V.I), Jersey, Guernesey, etc. et son système bancaire permissif et peu coopératif en matière d’entraide au niveau européen, devrait balayer devant sa porte avant de se poser en donneur de leçons. L’Amérique, quant à elle, n’a pas de leçons à donner, avec ses propres paradis fiscaux (Delaware, Wyoming, Nevada), elle aussi maintes fois refusé de réformer son système comptable et financier, qui est un des éléments constitutif de l’instabilité économique actuelle. Les États-Unis ont eux aussi leur système « légal » de défiscalisation, le « Leaseback, » (sale-and-leaseback : opération financière, où l’on vend un actif et le loue pour un retour à long terme). En bref, chaque pays possède son propre système, et la régulation du système bancaire et fiscal mondial doit être pensée au niveau international. Il est donc indispensable de prendre en considération que dans la conjoncture actuelle chaque état a un intérêt économique et stratégique dans les différentes prises de positions auxquelles on assiste aujourd’hui.

La sécurité interne des banques est devenu un enjeu primordial.

En plus des aspects traditionnels de la sécurité de l’information relatifs aux infrastructures (sécurité des systèmes d’information, stockage des données, gestion et sécurisation des supports électromagnétique – disques durs, clés USB, laptops, droits d’accès), la sécurité des flux d’information (les données transportées par le réseau informatique, et celles auxquelles les employés accèdent) et la sécurité humaine représentent un risque dont un certain nombre de banques et d’entreprises ne semblent pas avoir saisi la portée.

La sécurité des flux d’information est basée sur la maîtrise du patrimoine informationnel de l’entreprise. Cette maîtrise se base sur la capacité à identifier en temps réel et de manière dynamique, la nature et le type de données qui sont traitées au sein de l’entreprise par ses employés. Tout comme si la nature et le type de données correspond aux droits de gestion attribués à la personne qui les manipule, et si le volume traité correspond à l’usage qui en est attendu.

L’incertitude économique fragilise la sécurité de l’information au niveau humain.

La sécurité au niveau humain doit prendre en compte l’employé comme une personne multiple et complexe, en prise avec les problèmes et les contraintes de notre société. Que cela soit au niveau affectif, social ou économique. De plus, l’employé, qu’il soit cadre, manager ou exécutant, développe une « relation » avec « son » entreprise, au même titre qu’une relation avec un conjoint. Bien que dans le cas de l’entreprise les éléments constitutifs de cette relation soient en majeur partie rationnels, lors d’une « rupture » de la relation professionnelle, le ressenti humain est identique à celui d’une rupture avec un conjoint : émotionnel et irrationnel. Les vagues de licenciements dans le secteur bancaire vont d’autant plus exacerber les pulsions émotionnelles (représentations de soi, sentiment d’injustice, frustration, incertitudes économiques), et de facto créer une situation favorable à des agissements irrationnels ou délictueux. C’est d’ailleurs ce que démontre une étude récente menée par le «Ponemon Institute» aux États-Unis sur 945 employés : 60 % des personnes interrogées seraient prêtes à subtiliser des données appartenant à leur entreprise si elles venaient à être licenciées. En suisse, plusieurs banques ont déjà été victimes de chantage, menacées ou mises en cause par des employés en poste ou licenciés. Les « anciens employés » fraîchement licenciés représentent une mine d’information considérable pour des concurrents ou pour des services fiscaux étrangers – dont il n’est plus nécessaire de prouver, après l’affaire LGT, qu’ils sont prêts à recourir à tous les moyens pour arriver à leurs fins. Il serait en effet facile de monter un cabinet de conseil en ressources humaines et d’auditer des candidats puisés dans les « dommages collatéraux » de la crise économique actuelle.

Une parenthèse sur les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, tels que LinkedIn, Viadeo, Plaxo ou encore Facebook, permettent d’identifier facilement des cibles potentielles. Par exemple, si on utilise l’outil publicitaire de Facebook qui permet un ciblage par mots-clés (âge, sexe, entreprise, situation amoureuse), avec le terme UBS on peut savoir qu’il y a 2120 personnes qui mentionnent l’établissement au niveau professionnel, suite à cette démarche on peut utiliser l’outil de recherches avancées pour les identifier nommément. Autre exemple : sur le réseau professionnel LinkedIn, on obtient un résultat non exhaustif de 28 541 personnes mentionnant l’UBS comme référence (actuelle ou passée), et peux accéder sur la « page UBS » (crée par LinkedIn) avoir accès à des catégories telles que « Nouvelles embauches ; Promotions récentes et mouvements ; Profils les plus consultés ; Anciens employés ».

Les risques de fuites informationnelles indirectes.

Les banques sont obligées de vérifier la qualité de leurs clients et autres ayant droits économiques dans le cadre de la loi sur le blanchiment d’argent. Pour effectuer ces vérifications elles (les banques) utilisent des services spécialisés (bases de données) sur les "personnes politiquement exposées" telle que Worldcheck. Ces bases de données peuvent être consultées soit par abonnement ou bien le téléchargement complet de sa base de données. Dans le cas d’un abonnement toutes informations sur les personnes recherchées sont autant d’informations données au détenteur du service, et dans la plupart des cas les détenteurs sont anglo-saxons. Mais les recherche effectuées par les employés avec Google ou avec d’autres services en lignes sont autant d’informations qui peuvent être collectées…

La sécurité de l’information englobe la maîtrise du périmètre informationnel.

La notion de périmètre informationnel prendra en compte tous les éléments et aspects liés à l’identité et l’image de l’entreprise et sa présence virtuelle ou réelle. L’évolution des technologies a permis le traitement en masse d’informations hétérogènes (datamining). Le Web tel que l’on le connaît et on l’utilise aujourd’hui, prédispose à la collecte d’informations. Ce Web collaboratif a permis de vulgariser la création de contenu. La prolifération des services accessibles par un navigateur, le fait que ceux-ci reposent sur des bases de données, a créé des liens forts entre les personnes et les informations publiées.  Ces liens et la qualité du profilage qui en résulte ont encore été renforcés par la multiplication des bases de données comportementales des sites d’e-commerce et des réseaux sociaux.

1.Par exemple à l’extérieur de la banque :

Aux États-Unis, le "Patriote Act" (Loi pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme) permet de surveiller tous les accès aux données numériques – comme les connexions aux sites web des banques, à ceux de services financiers auxquels leurs clients pourraient accéder, aux emails échangés par les brokers et autres contacts avec leurs clients. Il serait naïf de penser que la mise en place de codes « humains » visant à anonymiser les échanges d’emails entre les banques et leurs clients puisse en garantir la confidentialité, seul un cryptage fort permettrait de le faire.  Les appels des téléphones mobiles et fixes sont aussi interceptables (grâce aussi au système Echelon entre autres). Les réseaux sociaux (précédemment cités) sont aussi de précieuses sources d’information. Tout comme les informations collectées au niveau des personnes, survolant ou transitant par les États-Unis (Accord PNR, Passager Name Record) et à ceux qui y séjournent (US Visit, collecte des donnés biométriques obligatoires à la douane). La mise en relation de ces différents types d’informations par le biais d’outils de profilage, permet d’identifier avec beaucoup de pertinence des informations ciblées. À ce titre les clients qui changeront de banque vont créer du « bruit » en termes d’information, ce qui permettra d’en identifier un certain nombre qui étaient restés discrets jusqu’à ce jour.

Une parenthèse sur SWIFT.

Swift est un réseau mondial d’échange interbancaire créé en 1977, sert d’intermédiaire entre plus de 8 330 institutions bancaires dans 209 pays, dont le siège est en Belgique. Swift dispose de deux bases de données identiques pour éviter toute perte d’information en cas d’incident. L’une de ces bases de données est en Belgique tandis que l’autre est hébergée aux États-Unis. Depuis 2002, le renseignement américain a eu accès aux informations stockées par Swift-USA (dans le cadre de la lutte contre le terrorisme). On ne peut pas garantir que certaines données n’ont pas été utilisées dans un spectre plus large que celui de la lutte contre le terrorisme.

La création d’un Think Tank.

Il est primordial non seulement d’avoir une capacité d’anticipation dans le contexte globalisé de l’information. Mais le contexte économique et concurrentiel impose aussi d’avoir une capacité offensive en termes de gestion de l’information. Développer cette capacité repose non seulement sur une analyse stratégique performante, mais aussi sur une capacité de détection des signaux d’alertes inhérents aux changements en cours et à venir et à l’identification des risques informationnels et concurrentiels qu’ils génèrent. La Suisse, sa place financière, doivent dorénavant être gérés comme des marques. Et à ce titre être capable de défendre les valeurs qu’elles véhiculent. Il est évident que les structures actuelles, que cela soit celle de la FINMA ou celle du Conseil Fédéral, ne correspondent pas à la compétence nécessaire pour gérer des crises telles que celle que la place financière Suisse est en train de traverser. Il faut créer une entité indépendante de la sphère politique et du décisionnel bancaire. Un « Think Tank » dont la mission serait l’évaluation des risques présents et à venir pour la place financière suisse, ses secteurs économiques et stratégiques, ou pour sa réputation. Ce « Think Tank » devrait produire des recommandations sur les risques détectés et les meilleures manières de les appréhender pour les acteurs concernés. Être en mesure d’agir de manière offensive et indépendante que cela soit par le biais d’Internet, des médias traditionnels ou d’action en justice en dehors des frontières nationale.

Stéphane Koch

 

(lundi, 16 février 2009 à 07:46) Lancé en automne dernier aux Etats-Unis, le téléphone mobile du géant Google, le G1 sera disponible en Suisse dans un mois. Equipé des dernières technologies, ce smartphone va généraliser l’utilisation d’Internet sur mobile. Mais pas seulement. Car avec le G1, Google pourrait aussi s’assurer une nouvelle tranche du marché publicitaire, Katia Schaer.

Le Grand 8, Du lundi au vendredi de 7h59 à 8h30 | Une émission de la Radio Suisse Romande(émission du 04.02.09) Les Genevois se prononcent ce week-end sur le vote par internet. L’occasion de tout entendre sur les avantages, mais aussi sur les dangers du système.

Pour faire court, de nombreux observateurs craignent que les votes disparaissent dans une boîte noire où rien ne sera plus assuré: ni sécurité, ni transparence, ni anonymat, ni traçabilité. Bref, un système que nous serons incapables de comprendre et de vérifier par nous-mêmes.

Le Grand 8 décortique le volet technique de ce vaste dossier. Internet est-il fiable pour le vote électronique? Pourquoi ne le serait-il pas, dès lors que nous gérons nos factures, nos paiements, nos comptes en banque en ligne? Pourquoi les échanges de données réputés sûrs dans le monde bancaire ne le seraient-ils pas pour le e-voting?

Quelques années après les premiers pas du commerce électronique, Internet véhicule toujours son lot de peurs et d’angoisses. Sont-elles toujours fondées? Comment vivre avec? Nous faut-il simplement accepter l’idée que le risque zéro n’existe pas… et faire confiance, tout simplement? Les dangers de la toile, mythe et réalité.

Intervenants:

  • Solange Ghernaouti, professeure à l’Institut des systèmes d’Information, Université de Lausanne
  • Stéphane Koch, conseiller en intelligence économique et gestion stratégique de l’information
  • Vincent Bieri, Co-fondateur de Nexthink.com, lauréat du prix de l’innovation des Assises de la Sécurité
  • Sami Coll, sociologue à l’Université de Genève

Grand 8, page de l’émission: [lien]

(vendredi, 30 janvier 2009 à 07:17) Les opérateurs de téléphonie rêvent d’instaurer un courrier B de l’internet et tentent d’obliger les utilisateurs ou les fournisseurs à payer pour que leurs données soient transportées dans les meilleures conditions. Mais ces opérateurs sont seuls face à tous: même l’administration Obama se dit opposée à cette limitation. Par Silvio Dolzan.

(Forum du 25.01.09) Les fonctionnaires vont se voir interdit d’accès aux sites de rencontre ainsi qu’aux sites sociaux et plus particulièrement Facebook. Est-ce que ces mesures sont adaptées et réalistes ?

(Forum du 22.01.09) Les citoyens genevois voteront le 8 février sur le principe du vote par internet. Le cœur du débat, c’est la question de la sécurité.

Peut-on faire confiance à son ordinateur et au réseau internet à l’heure où les pirates informatiques sèment la panique sur les transactions bancaires ou les sites officiels de l’Etat ?

Forum a ouvert le débat avec deux spécialistes, José Nunes, président du GULL, groupement des utilisateurs de Linux et de logiciels libres face à vous, et Stéphane Koch, président l’internet Society Genève.

 

(Médialogues 05.01.09)

  • Peut-on encore ne pas être sur Facebook ?
  • Internet restera-t-il "neutre" sur les contenus véhiculés ?
  • Y a-t-il un risque d’explosion du réseau ?

L’avis de Stéphane Koch, enseignant à Genève et spécialiste d’Internet.

Médialogues, une émission de la Radio suisse romande préparée et présentée par Alain Maillard et Martine Galland

Regard explicatif et critique sur le traitement de l’actualité dans les médias: TV, radio, presse écrite, internet, principalement en Suisse mais aussi parfois en France ou ailleurs.

Le background, les enjeux médiatiques, décryptés avec les journalistes concernés, des experts en médias, des spécialistes du domaine traité ou des personnes directement concernées par le traitement médiatique dont il est question. Mise en valeur d’enquêtes originales, d’analyses, de reportages, d’interviews hors du commun. [Lien avec l’émission Médialogues de la RSR]

(Médialogues 05.01.09) L’intervention militaire israélienne à Gaza, qui s’accompagne d’une guerre de propagande électronique sur tous les réseaux, Twitter, YouTube, etc…

Le regard de Stéphane Koch, enseignant à Genève et spécialiste d’Internet.

En rapport avec le sujet:

Pour comprendre la dynamique de l’information il est utile de comprendre qui est le Hamas:

Le Hamas est mouvement fondamentaliste théocratique (les États musulmans modérés refusent l’idée de théocratie), et dans le cadre des états théocratique c’est la charî’a – loi islamique – qui s’applique (les textes de la charî’a étant une interprétation subjective tirée du Coran destinée à assoir le pouvoir en place). La charî’a est en opposition avec la plupart des valeurs occidentales, et je me permettrais aussi de dire qu’elle est en opposition avec les valeurs de la majorité des personnes de confession musulmane. On peut comparer le régime du Hamas à l’Iran, un des principaux pays qui finance et arme ce mouvement, avec la Syrie (de même que le Hezbollah). On peut aussi souligner la relation entre le Hamas et les Frères Musulmans – mouvement d’obédience sunnite, mais proche des chiites. 

Je pense qu’il faut faire attention à ne pas confondre les justes motivations du peuple palestinien : le droit à l’autodétermination, et respectivement la création d’un État palestinien, avec les motivations d’un mouvement fondamentaliste tel que le Hamas, qui à l’instar du Hezbollah libanais et de l’Iran, prône la destruction d’Israël. En fait le Hamas est à la Palestine ce que les Ultra Orthodoxes sont à l’État d’Israël (et le film "Brothers" d’Igaal Niddam, illustrait ce propos magistralement en ce qui concernent les "ultra").

Le Hamas compte plus de 10000 combattants, et il a été responsable de la mort de plusieurs centaine de civils israéliens lors d’attentats suicides entre 2000 et 2004. Le Hamas a aussi été responsable de centaines d’exécutions de palestiniens, du Fatah entre autre… Depuis la prise de pouvoir du Hamas à Gaza (lors des élections) la situation sociale et celle du travail n’a pas cessé de se détériorer, le Hamas investissant principalement son argent dans l’achat d’armes et dans la construction de fortifications, plutôt que la gestion de la société palestinienne de Gaza…

A l’instar du Hezbollah (lire "Les guerres « modernes » se gagnent d’abord dans les opinions"), le premier axe de leur stratégie du Hamas est de cibler des civils lors de leurs attaques contre Israël (à aucun moment, à ma connaissance, leurs roquettes ou mortiers n’ont ciblés des objectifs militaires). Le deuxième axe est de se camoufler parmi la population afin de se servir d’eux comme bouclier humain dans un premier temps et ensuite lorsque des bombardement ou tirs ciblés font des victimes civiles, ils se servent des images pour alimenter les médias.

Médialogues, une émission de la Radio suisse romande préparée et présentée par Alain Maillard et Martine Galland

Regard explicatif et critique sur le traitement de l’actualité dans les médias: TV, radio, presse écrite, internet, principalement en Suisse mais aussi parfois en France ou ailleurs.

Le background, les enjeux médiatiques, décryptés avec les journalistes concernés, des experts en médias, des spécialistes du domaine traité ou des personnes directement concernées par le traitement médiatique dont il est question. Mise en valeur d’enquêtes originales, d’analyses, de reportages, d’interviews hors du commun. [Lien avec l’émission Médialogues de la RSR]

 

Le Grand 8, Du lundi au vendredi de 7h59 à 8h30 | Une émission de la Radio Suisse Romande(émission du 01.01.09) L’industrie du tourisme est en pleine mutation. L’arrivée et l’usage toujours plus important d’internet pour composer son menu vacances impose une sérieuse remise en question du secteur touristique. Le touriste devient un conso-acteur. Il furète sur le net, commande directement son billet d’avion, booke un hôtel tout seul comme un grand… mais surtout sans l’aide d’une agence de voyage. Face à ce changement radical d’attitude, comment les professionnels du tourisme doivent-ils réagir?

Incapables de se renouveler, beaucoup d’acteurs actifs dans le tourisme vont disparaître

Les professionnels du tourisme doivent rapidement effectuer leur révolution et utiliser les mille et une possibilités offertes par le net. Le net représente un formidable marché, puisqu’en 2007, on évaluait à 1, 32 milliards le nombre d’internautes. Autrement dit, l’industrie touristique doit apprendre à communiquer différemment. Les ballons flottant au-dessus de Genève, c’est bien… mais d’après les pros du marketing, ce n’est aujourd’hui clairement plus suffisant.

Durant les fêtes de fin d’année, le Grand 8 donne carte blanche à ses contributeurs. Ces derniers commentent des événements marquants de l’année 2008 ou se projettent en 2009. Ils reviennent sur des thématiques qui leur sont chères: économie, société, culture, environnement.
Aujourd’hui dans le Grand 8, Stéphane Koch interpelle les milieux touristiques dont la communication n’est plus adaptée aux habitudes des conso-acteurs que nous sommes.

Intervenants:

  • Stéphane Koch, membre de l’Internet Society et enseignant à CREA, la nouvelle école des créatifs romands à Genève
  • Yves-Alain Schwaar, directeur conseil chez IC-Agency
  • Jean-Claude Morand, professeur de marketing à la HEG et consultant en nouvelles technologies

Grand 8, page de l’émission: [lien]

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreRécemment les synapses du Net m’ont connecté avec Richard Ahlström, le CEO de RTC Factory. Et lors de notre conversation téléphonique, j’ai appris que Richard habite Kullo, une île située à 30 Km de Stockholm. Sur son île, Richard est raccordé à Internet avec de la fibre optique, et il ne paie que 60 francs par mois, en tout et pour tout pour son raccordement. 10 Francs pour le coût de location de la fibre, et 50 francs pour les services inclus dans l’abonnement. Devant mon étonnement, il me précise, avec une légère pointe d’ironie, qu’en Suède, contrairement à la Suisse, les opérateurs de téléphonie fixe et mobile ont mis leurs infrastructures en commun. Ce qui a permis de faire pression sur les prix.

Mais qu’en est-il en Suisse ? Selon le rapport de Novembre 2008 de l’office fédéral de la statistique, 70,5% de ménages sont connectés à internet. Et les trois quart d’entres eux ont une connexion haut débit de type ADSL. Mais l’utilisation de la fibre optique reste négligeable. Ce qui classe notre mère-patrie au 22 rang des pays de l’OCDE en termes de débit… Pas très bon tout ça… Pour vous donner une idée, la fibre optique par rapport à l’ADSL, c’est un peu comme si on ajoutait dix voies supplémentaires au tronçon d’autoroute entre Genève et Lausanne.

Mais il y a quelques jours, Swisscom a affirmé que d’ici à 2015, une grande partie de la Suisse devrait être équipée en fibre optique… Et que le client final devra payer plus cher que pour son raccordement actuel… Ben voyons… Ce qui pour ma pomme, ferait un prix supérieur aux 94 francs que je paie actuellement pour mon raccordement téléphonique et ma connexion haut débit… Et ceci uniquement pour l’accès à Internet, alors que Richard sur sa petite île suédoise, paie 60 francs pour Internet, la télé, et le téléphone…!!!

En Suisse, A plus de 100 francs pour un raccordement optique, il va vraiment falloir avoir la fibre patriotique pour payer un prix pareil…

Liens en rapport avec le sujet:

 

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreTrouver les informations de contact d’une entreprise ou d’une personne sur Internet, relève parfois du parcours du combattant.

Bientôt, grâce à l’arrivée du .tel, un nouveau nom de domaine entièrement dédié à cette tâche ; trouver des coordonnées sur la toile sera un jeu d’enfant.

Le .TEL est un espace qui permet de publier et de gérer, de manière autonome, toutes sorte d’information de contact. Cela peut aller du simple numéro de téléphone à des coordonnées GPS, en passant par son compte Skype ou son profil Facebook. Une entreprise peut y faire figurer ses succursales, départements, et personnes de contact. Optimisé pour les moteurs de recherche, le .tel  permet d’associer des termes aux informations de contact.

Ce nom de domaine n’est pas réservé aux spécialistes du Net. Au contraire, avec un .tel, pas besoin de site web, d’ailleurs, il n’est pas prévu pour ça. Il suffit de louer le nom désiré, remplir un formulaire avec les informations voulues, et le tour est joué ! On peut même protéger l’accès à ses données, en autorisant uniquement certaines personnes à voir l’ensemble des informations.

Le .tel a aussi été pensé pour les téléphones mobiles et autres périphériques connectables au Net, tel que l’ipod… Les informations s’affichant très rapidement, avec une excellente lisibilité et des possibilités d’interactions.

En ce qui concerne la location de ce nom de domaine : Jusqu’au 2 février 2009, seules les marques déposées sont autorisées à réserver un .tel. Il en coûtera environs 400 francs pour trois ans… Mais attention, dès le 3 février, tout un chacun pourra s’emparer des noms encore disponibles… Par contre, à partir du 24 mars, le .tel deviendra plus abordable avec un prix de 20 francs par an…

Pour ma part, c’est décidé, je vais réserver Guillaume, parce que Guillaume.tel, ça le fait !!!

Liens en rapport avec le sujet:

Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSR(émission du 04.12.08) Est-ce que l’enseignement traditionnel des mathématiques, des langues, de l’histoire et de la géographie, etc. suffit aujourd’hui? Est-ce qu’un ado qui a suivi la scolarité obligatoire est suffisamment préparé pour affronter un monde toujours plus complexe et jouer d’une manière à part entière son rôle de citoyen? Non! répondent certains observateurs après les votations de ce week-end! Prenez le vote sur le nouveau musée des Beaux-Arts à Lausanne. La directrice de La Comédie de Genève déclarait dans le journal du matin de la RSR ce mardi que l’école devrait davantage enseigner l’histoire de l’art. Pour Anne Bisang, la culture est aussi importante que les maths ou la gym. Oui à la culture, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Comment déterminer les connaissances de bases indispensables à la formation du futur citoyen que doit prodiguer l’école et celles qui doivent être acquises par ses propres moyens?

Intervenants:

  • Anne Bisang, directrice de la Comédie de Genève
  • Jean Romain, enseignant et philosophe, membre de l’association ARLE
  • Xavier Comtesse, directeur romand d’Avenir suisse
  • Stéphane Koch, enseigant à CREA (nouvelle école des créatifs romands) à Genève et membre de l’Internet Society

Grand 8, page de l’émission: [lien]

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreContrairement à certaines idées reçues, le livre n’est pas le support ultime de l’apprentissage de la connaissance… Car pour apprendre, l’humain utilise de multiples canaux tels que: la voix, le comportement, l’émotion, l’image… Le livre ne faisant pas appel à tous ces canaux, ça sera plutôt du côté des Serious Games, les Jeux vidéos sérieux qu’il faudra imaginer les supports de l’éducation de demain…

Les jeux sérieux rendent l’apprenant, le joueur, autonome dans son apprentissage. Le jeu prenant en compte l’état affectif ou émotionnel de l’apprenant lors de son utilisation. De cette manière il va interagir avec le joueur en fonctions de ses états cognitifs et affectifs.

L’idée d’éduquer par les jeux vidéos ne date pas du Web. "Army Battlezone", le premnier des jeux sérieux a été créer par ATARI en 1980 déjà… Mais, les jeux sérieux ne sont pas l’apanage des militaires…

Aujourd’hui, tous les domaines de notre société sont représentés… Par exemple : "Food Force", développé par l’ONU, sensibilise à la faim dans le monde et Stop Disasters, traite de la prévention des catastrophes naturelles tandis que Technocity se consacre à l’économie d’énergie. Alors que "Being the Big Boss" ou "Industry player", quand à eux, forment à la création d’entreprises…

Ces jeux Sérieux se sont même propagés jusqu’au Web collaboratif, David Baker de l’Université de Washington a créé Fold.it, une sorte de Tetris tridimensionnel basé sur le Repliement de protéines. Le joueur contribuera, en réseau, à l’avancée de la science, tout en s’amusant, et sans avoir de connaissances particulières du domaine…

Pour en savoir plus sur ce domaine, vous pouvez vous rendre au 4e salon des jeux sérieux qui se tiendra à  Lyon le mercredi 3 décembre…

Lien rapport avec le sujet:

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreIl ne se passe pas un jour sans que l’on accuse Internet de permettre à tout un chacun de s’approprier les idées des autres… Mais comment définir la notion de propriété intellectuelle dans notre monde interconnecté…?

Dès que nous avons posé nos fesses sur un banc d’école, on nous a appris à apprendre ce que d’autres avaient eux-mêmes appris… Ce processus s’est perpétué jusqu’au coeur de nos académies… Pour faire un doctorat, on vous obligera à vous inspirer, en premier lieux, d’auteurs reconnus plutôt que de développer vos propres idées…
Et n’allez pas croire que cela va changer dans le monde professionnel… On y pratiquera intensivement le reverse engineering… autrement dit, l’analyse d’un système pour en rechercher ses principes de conception.

Il est donc évident que l’ADN d’une idée ne peut nous appartenir dans son intégralité, car tous ceux qui ont contribué au développement de notre intellect en sont indirectement les géniteurs… Alors pourquoi ne pas accepter les modèles collaboratifs induits par Internet..?

À l’instar du cerveau, Internet a une certaine plasticité cérébrale… Celle-ci se définissant comme la capacité du cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux de neurones, en fonction des expériences vécues par l’organisme… Sur le Net, le cerveau et les neurones étant symbolisés par la masse d’internautes connectés… Qui sont autant de synapses – ou connecteurs – par lesquels l’intelligence transite… L’organisme, lui, étant représenté par la matière à disposition…

Le modèle actuel de construction du savoir est déficient, beaucoup d’entreprises verrouillent des idées avec des brevets… Non pas pour protéger un savoir, mais plutôt pour verrouiller des marchés en laissant ces idées croupir au fond des tiroirs… Il est donc temps de développer de nouvelles réflexions favorisant une utilisation plus directe et plus ouvertes de ce cerveau, aux dimensions planétaire, qu’est Internet.

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreLa télévision à fait son apparition sur les écrans des téléphones mobiles de dernière génération. Ce mode de réception s’appuie sur le standard DVB-H, qui est une adaptation de la télévision numérique terrestre, pour les téléphones mobiles.

Un des avantages du standard DVB-H, c’est qu’il ne faut pas être connecté au Net pour regarder des programmes de télévision sur son mobile. Le signal de réception passant par la voie hertzienne.

Cela dit, toute nouvelle technologie a ces inconvénients :

Né il y a 5 mois, ce service bénéficie d’une couverture encore faible : La réception du signal DVB-H n’est possible qu’à Bâle, Berne, Genève, Lausanne, et Zurich…

Le modèle économique est aussi en cause: 5000 clients DVB-H seulement ont été recensés fin octobre… Il faut dire qu’il n’y a que 5 modèles de téléphones mobiles compatibles DVB-H sur le marché actuellement, et que les chaînes qui étaient gratuites sur la TNT, sont devenues payantes sur le mobile… Ceci en dépit de la faiblesse actuelle des zones de réception…

Malgré cela, le DVB-H représente une opportunité intéressante pour les opérateurs de télécoms. Ils pourraient, par exemple, lancer leurs propres chaînes de télévision sur ce canal exclusivement destiné aux téléphones mobiles… Il en va de même pour les télévisions locales, ce canal de diffusion leur permettrait de fournir à leurs téléspectateurs mobiles, un contenu personnalisé en fonction de leur localisation géographique.

Mais pour que demain, tout le monde regarde la télé sur son mobile, il faudra que les opérateurs puissent densifier leur réseau d’antennes DVB-H, baisser les coûts de réception pour les usagers et inciter les fabricants de mobiles à intégrer le DVB-H dans tous leurs appareils… La partie n’est pas encore gagnée…

Liens en rapport avec le sujet: