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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreContrairement à certaines idées reçues, le livre n’est pas le support ultime de l’apprentissage de la connaissance… Car pour apprendre, l’humain utilise de multiples canaux tels que: la voix, le comportement, l’émotion, l’image… Le livre ne faisant pas appel à tous ces canaux, ça sera plutôt du côté des Serious Games, les Jeux vidéos sérieux qu’il faudra imaginer les supports de l’éducation de demain…

Les jeux sérieux rendent l’apprenant, le joueur, autonome dans son apprentissage. Le jeu prenant en compte l’état affectif ou émotionnel de l’apprenant lors de son utilisation. De cette manière il va interagir avec le joueur en fonctions de ses états cognitifs et affectifs.

L’idée d’éduquer par les jeux vidéos ne date pas du Web. "Army Battlezone", le premnier des jeux sérieux a été créer par ATARI en 1980 déjà… Mais, les jeux sérieux ne sont pas l’apanage des militaires…

Aujourd’hui, tous les domaines de notre société sont représentés… Par exemple : "Food Force", développé par l’ONU, sensibilise à la faim dans le monde et Stop Disasters, traite de la prévention des catastrophes naturelles tandis que Technocity se consacre à l’économie d’énergie. Alors que "Being the Big Boss" ou "Industry player", quand à eux, forment à la création d’entreprises…

Ces jeux Sérieux se sont même propagés jusqu’au Web collaboratif, David Baker de l’Université de Washington a créé Fold.it, une sorte de Tetris tridimensionnel basé sur le Repliement de protéines. Le joueur contribuera, en réseau, à l’avancée de la science, tout en s’amusant, et sans avoir de connaissances particulières du domaine…

Pour en savoir plus sur ce domaine, vous pouvez vous rendre au 4e salon des jeux sérieux qui se tiendra à  Lyon le mercredi 3 décembre…

Lien rapport avec le sujet:

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreIl ne se passe pas un jour sans que l’on accuse Internet de permettre à tout un chacun de s’approprier les idées des autres… Mais comment définir la notion de propriété intellectuelle dans notre monde interconnecté…?

Dès que nous avons posé nos fesses sur un banc d’école, on nous a appris à apprendre ce que d’autres avaient eux-mêmes appris… Ce processus s’est perpétué jusqu’au coeur de nos académies… Pour faire un doctorat, on vous obligera à vous inspirer, en premier lieux, d’auteurs reconnus plutôt que de développer vos propres idées…
Et n’allez pas croire que cela va changer dans le monde professionnel… On y pratiquera intensivement le reverse engineering… autrement dit, l’analyse d’un système pour en rechercher ses principes de conception.

Il est donc évident que l’ADN d’une idée ne peut nous appartenir dans son intégralité, car tous ceux qui ont contribué au développement de notre intellect en sont indirectement les géniteurs… Alors pourquoi ne pas accepter les modèles collaboratifs induits par Internet..?

À l’instar du cerveau, Internet a une certaine plasticité cérébrale… Celle-ci se définissant comme la capacité du cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux de neurones, en fonction des expériences vécues par l’organisme… Sur le Net, le cerveau et les neurones étant symbolisés par la masse d’internautes connectés… Qui sont autant de synapses – ou connecteurs – par lesquels l’intelligence transite… L’organisme, lui, étant représenté par la matière à disposition…

Le modèle actuel de construction du savoir est déficient, beaucoup d’entreprises verrouillent des idées avec des brevets… Non pas pour protéger un savoir, mais plutôt pour verrouiller des marchés en laissant ces idées croupir au fond des tiroirs… Il est donc temps de développer de nouvelles réflexions favorisant une utilisation plus directe et plus ouvertes de ce cerveau, aux dimensions planétaire, qu’est Internet.