câbles sous-marins

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Profession : pirates en haute mer
Depuis vendredi dernier, une trentaine de marins sont les prisonniers de pirates. L’attaque du trois-mâts de croisière Le Ponant a eu lieu au large de la Somalie.

Cette région du monde est considérée comme l’une des plus dangereuses. Le dernier rapport du Bureau maritime international estime que les actes de piraterie en mer près du Nigéria et de la Somalie ont augmenté de 10% l’année dernière. La piraterie est devenue une véritable industrie, ses protagonistes n’ont pas grand chose à voir avec les sympathiques "Pirates des Caraïbes".

Profession : pirates de hauts débits
La piraterie est aussi vieille que la navigation. Elle était déjà pratiqué durant l’Antiquité. Mais aujourd’hui, la piraterie ne concerne plus uniquement la mer. Il y a les pirates de l’air et les pirates informatiques.

Un pirate prend ou détourne ce qui ne lui appartient pas. Comme des données bancaires. Ainsi, la semaine dernière, un jeune néo-zélandais a été reconnu coupable d’avoir participé à une escroquerie qui a lésé plus d’un million d’utilisateur du net.

Malgré les avertissements, les particuliers et les entreprises peinent à réagir. Ce qui fait dire à certains spécialistes de la cyber-criminalité que la piraterie informatique n’est pas assez prise au sérieux.

Comment internet va nous faciliter la vie
A peine avons-nous compris l’utilisation du web 2.0 que certains spécialistes nous annoncent désormais l’arrivée du "3.0" ou "web semantique".

Une nouvelle mouture de la Toile qui se définit comme "l’internet intelligent qui est prêt à tout faire" pour nous rendre la vie plus facile. Terminé la relation "ordinateur/clavier/écran", place maintenant à un internet où les machines décident par elles-même ce qu’il faut faire pour nous. Comme par exemple acheter une brique de lait, car il en manque au réfrigérateur. Le web 3.0, c’est l’internet des objets. Fiction ou réalité ?

Grand 8, page de l’émission: [lien]


Après la guerre froide, on aurait pu croire l’espionnage en perte de vitesse : il n’en est rien.
Pire: l’espionnage ne s’est jamais aussi bien porté. Il est même omniprésent. Les barbouzes sont partout : au niveau politique, bien entendu, avec la lutte anti-terrorisme, mais aussi sous les formes les plus inédites… à 20’000 lieues sous les mers. Quatre câbles sous-marins sectionnés en une semaine. L’acte volontaire est immédiatement évoqué. L’espionnage en serait une piste.

Mais l’espionnage industriel est certainement celui qui fait le plus parler de lui. Dans l’automobile ou dans le sport automobile (on l’a vu en Formule1). Mais aussi l’armement, l’industrie, le cinéma ou la pharma. Quatre personnes sont soupçonnées en Suisse d’avoir volé des secrets de fabrication à EMS Chemie. Et ce ne serait pas le seul cas… Aurions-nous sous-estimé la vigueur et le boom de l’espionnage ?

En fait, l’espionnage a pris un essor insoupçonné avec le développement des technologies de l’information. Tout le monde aujourd’hui peut tout savoir sur tout le monde. On peut même se procurer sur internet le kit du parfait espion…

Mais peut-on encore parler d’espionnage à l’heure des réseaux, de la wiki-culture, à l’heure où tout le monde partage ses informations ? Où s’arrête l’intelligence économique et la collaboration ?

Combien de temps les Américains vont-ils encore élire seuls le « Roi » du Monde ?
Faire élire le président des Etats-Unis par le reste du monde ? Lancée sous forme de boutade hier par Stéphane Garelli, l’idée n’est pas absurde. Le président des Etats-Unis a plus d’influence et de pouvoir en matière de politique extérieure qu’intérieure.

On peut s’interroger: est-il sensé que la désignation de l’homme qui a le plus d’influence sur le reste du monde, se fasse… sans consulter le reste du monde ?

En fait, la proposition apparemment loufoque, pose un débat de fond: où est le reste du monde ? Où est l’Europe ? La solution passe, pour être réaliste, par une Europe plus forte. Avec Tony Blair ? Quant à l’ONU, on en parle pas…

Grand 8, page de l’émission: [lien]


Les ressources en hydrocarbures se raréfient. Le « peak oil » se profile. Les distances entre consommateurs et producteurs s’allongent.
Du coup, les tensions géopolitiques se concentrent de plus en plus sur les pipelines. Oléoducs et gazoducs sont devenus des sujets de crises à répétition et l’objet de grandes manoeuvres diplomatiques.

Au lendemain des élections présidentielles d’un Etat stratégique comme la Serbie, la question revient sur le devant de la scène: si le pétrole et le gaz sont stratégiques, le contrôle de leur transport par les tubes le devient d’autant plus. Sans parler du poids toujours grandissant de la Russie dans le bras de fer énergétique.

Où passent les tubes ? Qui les contrôlent ? Sommes-nous réellement indépendants ? Où se trouve le pouvoir ? Qui le détient ? Et qui décide ? Autant de questions qui font la Une du Grand 8 ce lundi.

Les tubes, encore les tubes…
L’Inde, l’Egypte et les pays du Golfe sont privés d’internet. La cause: deux câbles sous-marins sectionnés au large des côtes égyptiennes. Nous sommes peu de choses…

Il faut savoir que 95% des liaisons intercontinentales (téléphone, images et données) passent par ces câbles. Seuls 5% passent par les satellites. Les fonds de toutes les mers en sont donc truffés. On pourrait leur appliquer le même questionnement que pour les hydrocarbures.

Où passent les tubes ? Qui les contrôlent ? Sommes-nous réellement indépendants ? Où se trouve le pouvoir ? Qui le détient ? Et qui décide ?

Grand 8, page de l’émission: [lien]