Le grand 8


Après l’interdiction des couteaux et des liquides dans les avions, bientôt des shérifs en vrai ! Et si les Américains avaient raison ?
Après le bannissement des liquides sous toutes les formes possibles et imaginables, l’interdiction des couteaux, les formulaires inquisiteurs, les fouilles des bagages à main et des corps, voilà que l’administration américaine pose de nouvelles exigences à l’Europe : Washington demande que des shérifs armés puissent prendre place dans chaque vol à destination des Etats-Unis ou qui survoleraient le pays.

Il est également demandé aux compagnies aériennes européennes de fournir les données de toute personne admise dans la zone d’embarquement, présente pour accompagner un passager malade ou un enfant.

De son côté, l’Union européenne va constituer dans les années à venir un registre avec les données biométriques de tous les voyageurs étrangers. A ce rythme-là, nous seront bientôt tous fichés. Oui, et alors ? Et si ces mesures permettaient, comme le pensent les Etats-Unis et maintenant l’Union européenne, effectivement, de rendre le monde plus sûr ? Les citoyens honnêtes n’ont, paraît-il, rien à cacher.

Toujours plus de mesures de sécurité et pourtant le sentiment d’insécurité ne diminue pas !
Caméras de surveillance, patrouilles de police, contrôles, etc… les moyens déployés pour assurer la sécurité des citoyens n’ont jamais été aussi importants. Pourtant en Suisse, la population, particulièrement les femmes et les personnes âgées, éprouvent toujours un sentiment d’insécurité, alors même que la violence n’augmente pas forcément.

Ce sentiment est décuplé par les faits divers, largement relayés par les médias, comme celui survenu au Tessin la semaine dernière. Alors que fait la police ? Comment peut-elle répondre aux attentes de la population ? En jouant la carte de la proximité, par exemple ?

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Après la guerre froide, on aurait pu croire l’espionnage en perte de vitesse : il n’en est rien.
Pire: l’espionnage ne s’est jamais aussi bien porté. Il est même omniprésent. Les barbouzes sont partout : au niveau politique, bien entendu, avec la lutte anti-terrorisme, mais aussi sous les formes les plus inédites… à 20’000 lieues sous les mers. Quatre câbles sous-marins sectionnés en une semaine. L’acte volontaire est immédiatement évoqué. L’espionnage en serait une piste.

Mais l’espionnage industriel est certainement celui qui fait le plus parler de lui. Dans l’automobile ou dans le sport automobile (on l’a vu en Formule1). Mais aussi l’armement, l’industrie, le cinéma ou la pharma. Quatre personnes sont soupçonnées en Suisse d’avoir volé des secrets de fabrication à EMS Chemie. Et ce ne serait pas le seul cas… Aurions-nous sous-estimé la vigueur et le boom de l’espionnage ?

En fait, l’espionnage a pris un essor insoupçonné avec le développement des technologies de l’information. Tout le monde aujourd’hui peut tout savoir sur tout le monde. On peut même se procurer sur internet le kit du parfait espion…

Mais peut-on encore parler d’espionnage à l’heure des réseaux, de la wiki-culture, à l’heure où tout le monde partage ses informations ? Où s’arrête l’intelligence économique et la collaboration ?

Combien de temps les Américains vont-ils encore élire seuls le « Roi » du Monde ?
Faire élire le président des Etats-Unis par le reste du monde ? Lancée sous forme de boutade hier par Stéphane Garelli, l’idée n’est pas absurde. Le président des Etats-Unis a plus d’influence et de pouvoir en matière de politique extérieure qu’intérieure.

On peut s’interroger: est-il sensé que la désignation de l’homme qui a le plus d’influence sur le reste du monde, se fasse… sans consulter le reste du monde ?

En fait, la proposition apparemment loufoque, pose un débat de fond: où est le reste du monde ? Où est l’Europe ? La solution passe, pour être réaliste, par une Europe plus forte. Avec Tony Blair ? Quant à l’ONU, on en parle pas…

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Les ressources en hydrocarbures se raréfient. Le « peak oil » se profile. Les distances entre consommateurs et producteurs s’allongent.
Du coup, les tensions géopolitiques se concentrent de plus en plus sur les pipelines. Oléoducs et gazoducs sont devenus des sujets de crises à répétition et l’objet de grandes manoeuvres diplomatiques.

Au lendemain des élections présidentielles d’un Etat stratégique comme la Serbie, la question revient sur le devant de la scène: si le pétrole et le gaz sont stratégiques, le contrôle de leur transport par les tubes le devient d’autant plus. Sans parler du poids toujours grandissant de la Russie dans le bras de fer énergétique.

Où passent les tubes ? Qui les contrôlent ? Sommes-nous réellement indépendants ? Où se trouve le pouvoir ? Qui le détient ? Et qui décide ? Autant de questions qui font la Une du Grand 8 ce lundi.

Les tubes, encore les tubes…
L’Inde, l’Egypte et les pays du Golfe sont privés d’internet. La cause: deux câbles sous-marins sectionnés au large des côtes égyptiennes. Nous sommes peu de choses…

Il faut savoir que 95% des liaisons intercontinentales (téléphone, images et données) passent par ces câbles. Seuls 5% passent par les satellites. Les fonds de toutes les mers en sont donc truffés. On pourrait leur appliquer le même questionnement que pour les hydrocarbures.

Où passent les tubes ? Qui les contrôlent ? Sommes-nous réellement indépendants ? Où se trouve le pouvoir ? Qui le détient ? Et qui décide ?

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Déstabilisée, notre planète. A la veille de l’ouverture du World Economic Forum à Davos, le monde voit se former de nouveaux équilibres politico-économiques.
En peu de temps, l’économie américaine a été sérieusement secouée par la crise du crédit. Et la récession ne semble plus faire de doute, alors même que la puissance américaine est enlisée au Proche-Orient et qu’elle entre dans de longs mois de campagne présidentielle, donc de léthargie… Pendant ce temps, les économies émergentes asiatiques prennent le leadership de la croissance mondiale, fortes d’une croissance soutenue et d’une hausse du prix des matières premières. Et elles ne s’en contentent pas: voilà que leurs fonds d’Etat partent à la conquête des fleurons de l’industrie et de la finance occidentale, signifiant ainsi le grand retour de l’Etat et de la géopolitique dans le fonctionnement de l’économie de marché…

Inquiétant, dit-on. Déstabilisant, en tout cas. Car une chose est certaine, le rapport de force change. L’Asie monte en puissance, l’Amérique décline. Et la politique revient en force dans les affaires économiques… tandis que l’Europe cherche sa place dans ce bras de fer planétaire.

A la veille de la 38ème édition du WEF, comment se dessinent les nouveaux équilibres – ou déséquilibres planétaires ? Avec de nombreuses inconnues et beaucoup de questions : comment allier stabilité, équilibre et croissance ? Et quelle place la Suisse et l’Europe peuvent-elle prendre dans ce nouvel équilibre ?

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Le « crowdsourcing », vous connaissez ? Depuis quelques temps, de plus en plus de grandes entreprises font appel aux internautes, histoire de trouver de nouvelles idées.
Cette année, le WEF lance un appel à la population mondiale. Vous voulez rendre le monde meilleur, alors enregistrez votre message sur Youtube et les plus pertinents seront pris en compte. Pareil pour le CIO qui vient de lancer une consultation publique sur le net. Simple effet de mode, coup médiatique ou tendance lourde ? Le Grand 8 décrypte le « crowdsourcing ».

Vous aimez la musique, devenez producteurs !
Après Myspace et Facebook, voici les maisons de disques communautaires. Alors que l’industrie musicale n’est pas au beau fixe, des sites comme Mymajorcompany ou Sellaband.com se lancent depuis peu dans la production musicale participative.

Le principe est simple: chaque internaute, vous, moi, investit sur l’artiste de son choix et devient en quelques clics le producteur de l’éventuelle "star de demain". Le web 2.0 est-il le salut d’une industrie musicale en perdition ? Après Radiohead, de nombreux artistes souhaitent toucher directement leur public via internet. Analyse de ce phénomène en deuxième partie de Grand 8.

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Les hackers informatiques ont souvent une très mauvaise réputation. On les confond régulièrement avec les pirates informatiques. Et pourtant !
Les hackers sont nécessaires. On pourrait même dire que d’une certaine manière, ils travaillent pour notre bien. C’est ce que pense Stéphane Koch, qui revient du 24ème congrès de hackers de Berlin. Dans un monde où la plupart des informations sont traitées par ordinateur, les hackers sont de nouveaux anges gardiens.

L’année 2008 sera riche en matière de nouveaux gadgets
Des GPS encore plus performants. Une connectivité encore plus grande. L’arrivée de l’iPhone sur le marché suisse. Le lancement du g-phone de Google. Les perspectives technologiques pour cette nouvelle année promettent de belles surprises, avec à la clé plus de mobilité et davantage de rapidité. On n’arrête pas le progrès !

Le coup de coeur:
le film "La vie des autres"
Le disque: « Aquarius », chanson tirée de la comédie musicale « Hair »

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La répartition des départements au sein du nouveau Conseil fédéral repose aujourd’hui la question du pouvoir réel des conseillers fédéraux.
Les conseillers et fédéraux passent. Parce qu’ils ou elles partent en retraite. Ou parce que le Parlement ne les réélit pas. L’administration, par contre, reste. Contrairement à d’autres pratiques, comme c’est le cas en France ou aux Etats-Unis, les conseillers fédéraux ont une marge de manœuvre relativement modeste pour placer leur équipe aux postes clés. L’administration hyperpuissante, mythe ou réalité ? Les conseillers fédéraux ont-ils assez de pouvoir pour mener à bien leur politique ?

A quand un renouveau des partis en Suisse? Depuis le 12 décembre, plus rien n’est véritablement comme avant. Le choc engendré par la non-réélection de Christophe Blocher a secoué le monde politique suisse. On parle de scission au sein de l’UDC. On évoque à nouveau un rapprochement entre le PDC et les radicaux. Une sorte d’UMP à la sauce helvétique, qui ferait face à un grand parti de gauche réunissant les Verts et les socialistes. Quelle révolution dans un pays qui n’a pas connu de véritable modification de son paysage politique suisse depuis… au moins 20 ans !

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12 millions de GPS devraient être vendus cette année en Europe. Le GPS est le "global positioning system ».
D’abord, c’est très tendance. Ensuite, ça peut être très pratique, ne serait-ce que pour trouver son chemin. Enfin, les enjeux en terme d’avenir des transports, de sécurité, de mobilité, d’aviation civile, de transports ou de gestion de flottes de véhicules sont énormes. Ce n’est donc pas qu’un gadget. L’obsession localisatrice n’est pas qu’une mode, même si… c’est quand même un peu une mode.

Le "GPS européen" à nouveau dans la course
GPS est un système américain, créé par le département de la défense, donc géré par l’armée américaine. L’Europe ne pouvait tolérer ça longtemps. Elle a lancé son projet Galileo.

Ce projet est géré par l’Agence spatiale européenne, donc également par la Suisse. Mais c’est un projet qui peine à voir le jour ; on le donnait même, il y a peu, pour mort.

Rebondissement en fin de semaine dernière: les Vingt-Sept se sont mis d’accord sur les financement des 2,4 milliards d’euros nécessaires au projet : 30 satellites sont prévus, premiers services en 2012 si tout va bien… en même temps que la nouvelle génération GPS, qui devrait avoir une précision inédite, au mètre près. Le projet industriel devrait être adopté par les ministres européens des transports qui se réunissent jeudi.

Tous localisables: dangereux ?
D’ici peu, tous les terminaux mobiles en vente proposeront un système de localisation, comme l’iPhone ou les Blackberry. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes et générer quelques inquiétudes. Internet fourmille de rumeurs: la NSA archiverait des données de positionnement des utilisateurs. Bref, de quoi (re)devenir paranoïaque ?

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Les femmes assurent. Longtemps discrètes, travailleuses de l’ombre, la nouvelle génération de politiciennes assument leur pouvoir.
Elles n’hésitent plus à sortir du bois et à dire haut et fort ce qu’elles veulent. Isabelle Moret pour briguer la vice-présidence du parti radical, Géraldine Savary pour dessiner l’avenir du parti socialiste suisse. Leur discours est clair, déterminé et volontaire. Les politiciennes suisses sont en voie de "décomplexion"… et c’est tant mieux.

Peut-on vivre sans internet ?
En Suisse, plus de deux tiers des plus de 50 ans n’utilisent jamais internet. Parmi les plus connus, Pascal Couchepin, Christoph Blocher ou encore le directeur de l’Ecal, Pierre Keller.

Visiblement, pour eux en tout cas, la non-utilisation du net ne semble pas prétériter leur carrière. De là, à conclure qu’internet n’est pas un outil indispensable à notre démocratie, il n’y a qu’un pas, qu’on franchira ou pas dans ce Grand 8.

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Les politiques aiment les médias, mais ils n’aiment pas que les médias leur échappent.
Dernier événement en date: Nicolas Sarkozy a quitté un entretien avec CBS. L’émission 60 minutes s’est résumée à 60 secondes… Agacé par le sujet abordé (une certaine Cécilia), le Président français s’est levé et il a lancé "quel imbécile" à propos de son attaché de presse, et il a quitté le plateau en tournant le dos à la journaliste Lesley Stahl sur un "Allez, au revoir" pour le moins sec. Une illustration de plus de la relation particulièrement complexe qu’entretiennent politiques et médias.

Que les politiques se fâchent dans le débat, c’est une chose, qu’ils cessent de répondre à l’entretien et attaquent les médias dans leur fonctionnement éditorial, c’en est une autre.

En Suisse aussi
En Suisse, ça ne vous aura pas échappé, le rôle des médias dans la campagne est au premier plan. Pour la classe politique dans son ensemble, les médias parlent trop de l’UDC.

Que ce soit pour la critiquer, pour se faire l’écho de ses prises de positions ou pour relayer les critiques du front anti-UDC. Mais est-ce que c’est le problème des politiques ou le problème des médias ? Les politiques n’aiment pas qu’on aborde les questions qui les dérangent, mais ils veulent qu’on aborde des questions tout de même. En fait, qu’attendent-ils des médias ? C’est une question cruciale en pleine campagne pour le Conseil fédéral.

Mais quel est le rôle des médias dans le débat citoyen ?
Cela dit, les citoyens ont-ils encore besoin des médias ? Les contacts directs se multiplient. Plus que jamais, vous pouvez interpeller vos représentants et obtenir une réponse.

En clair, les médias sont utiles aux candidats pour faire passer un message, mais les citoyens n’ont plus besoin des médias pour se faire une opinion, voire même pour débattre avec les candidats.

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« Les Etats-Unis sont dans l’impasse en Irak, mais s’ils quittent le pays, la situation va empirer ». Ce constat, pour le moins inquiétant, est très largement partagé.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent rester en Irak pour éviter un bain de sang, mais cela ne fait pas un projet d’avenir pour un pays.

Donc toute la question aujourd’hui n’est plus: « Faut-il partir ? », mais plutôt: « Comment rester ? ». Comment assurer la paix et le développement du pays ?

Pour peu que le pays ait encore un avenir : après l’éclatement de la coalition chiite au pouvoir, l’existence même de l’Irak paraît compromise.

Mieux lutter contre la criminalité avec une seule justice européenne
7 ministres de la justice lancent un appel pour créer un vrai espace judiciaire européen. Le but : gagner en efficacité, travailler main dans la main pour prévenir ou retrouver les auteurs d’actes criminels, des actes qui ne se limitent quasiment jamais à un seul territoire, qu’il s’agisse actes terroristes ou d’enlèvements d’enfants, en Suisse, au Portugal en Espagne ou en France.

Plusieurs Etats membres de l’Union estiment donc qu’ils pourraient gagner en efficacité avec une seule justice, si tous les pays européens avaient les mêmes instruments et les mêmes règles. Ce qui semble tomber sous le sens, mais la théorie se heurte fortement aux résistances nationales.

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Le site internet communautaire Facebook veut rivaliser avec Myspace.

Facebook, qui réservait jusqu’ici aux seuls membres inscrits l’accès aux contenus mis en ligne, vient d’annoncer qu’il laisserait désormais à ses utilisateurs le choix de se faire connaître de tous les internautes qui effectuent une recherche sur ses pages.

Le groupe compte actuellement 39 millions de membres, contre 24 millions en mai dernier. Le site envisage également de permettre à Google, Yahoo et d’autres moteurs de recherche d’accéder à des informations succinctes sur ses membres. Bref le réseau s’élargit encore et les sites spécialisés dans cette mise en réseau se multiplient.

Ces plate-formes permettent donc aux internautes de se faire connaître et d’entrer en relation. Le Web fait passer les clubs et autres associations de quartier à l’âge de la pierre du « réseautage » des relations et autres contacts.

Le Grand 8 s’interroge avec ses invités sur l’efficacité des ces réseaux. Celui qui n’est pas sur ce type de réseau se coupe-t-il d’une certaine réalité sociale, économique, voire culturelle ?

Les livres de politiciens se multiplient ainsi que les ouvrages traitant de politique
Dernier en date, celui du député radical vaudois Olivier Feller qui vient de sortir aux éditions de l’Aire. Il y a aussi l’ouvrage de Stéphane Rossini, conseiller national socialiste valaisan. Récemment c’est Fulvio Pelli, le président du parti radical qui présentait un ouvrage comme directeur de publication.

On peut citer aussi l’ouvrage des socialistes fribourgeois Alain Berset et Christian Levrat. Il y a aussi les ouvrages et les essais sur l’UDC ou Christophe Blocher. Reste que le livre le mieux vendu en Suisse en ce moment est celui de Yasmina Reza "L’aube, le soir ou la nuit". Est-ce là une question d’envergure des personnages ?

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La situation s’est calmée sur des marchés en plein doute. C’est donc, pour certains, l’heure du shopping. Notamment pour les investisseurs courageux…
C’est ce que s’est dit Mark McGoldrick, employé vedette de Goldman Sachs. Considérant qu’un salaire annuel de 70 millions de dollars n’était pas suffisant compte tenu des services qu’il rendait à son employeur, Mark McGoldrick, surnommé Goldfinger, quitte l’entreprise et veut créer un hedge fund. Car il estime, selon un proche cité dans le Wall Street Journal, que la situation actuelle offre de belles perspectives…

L’opacité des hedge funds en cause
Mais attention: de nouvelles secousses sont attendues. Les marchés sont encore en pleine crise de confiance. Les investisseurs, en attendant une nouvelle intervention de la Fed, restent très nerveux. En cause notamment: le manque de transparence dans l’exposition des banques aux crédits à risques. Et les hedge funds, les fonds alternatifs, encore et toujours, sont accusés d’opacité excessive. Peuvent-ils être considérés partiellement responsables de la crise "subprime"?

Haro sur l’impôt
Campagne électorale oblige, la fiscalité est à nouveau au cœur des débats. La droite dure monte au front: avec, dans sa version light, des projets de suppression de l’IFD ou de simplification de la TVA. Et dans sa version plus "radicale", signée UDC, une pure et simple baisse des impôts pour tous. Mais sachant qu’il n’y a pas d’Etat sans impôts, jusqu’où cette baisse est-elle tenable, réaliste?


En Suisse romande par exemple, Ueli Maurer est plus connu qu’Yvan Perrin. D’autre part, un Suisse sur deux ne sait pas qui sont les présidents de partis.

Politiques coachés
La popularité des politiques dépend peut-être aussi des professionnels de la communication. Les conseillers en communication, les conseillers personnels, les coachs sont toujours plus présents auprès des politiques. Ces conseillers leur apprennent à gérer leur image, à maîtriser les interviews dans les médias, à parler en public, mais aussi, pour les partis, à mener une campagne. Reste à savoir si l’on peut encore mener une carrière politique ou être élu sans conseiller en communication ?

La surinformation parasite les entreprises et les employés
Les employés et les entreprises reçoivent nombre d’informations qui arrivent par les courriels ou par les téléphones portables. Selon la Haute école de gestion de Genève, qui a réalisé une enquête sur le sujet, une personne sur quatre, en entreprise, se sent oppressée par cette surinformation – c’est-à-dire une masse d’informations inutiles ou ne concernant pas forcément ceux qui les reçoivent. Or cette situation risque de s’aggraver si rien n’est fait. Le défi consiste à trouver des solutions pour gérer cette surinformation dans les entreprises.

Les invités: -Stephane Koch, président de l’Internet society Genève -Francine Crettaz, conseillère en communication institutionnelle -Robert Ducret, ancien conseiller d’Etat radical genevois -Jean Tuberosa, professeur à la Haute école de gestion de Genève -Olivier Feller, député radical vaudois et candidat au Conseil national

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Le G8 est une organisation obsolète. Il faut une structure internationale de ce type, mais pas celle-là, et il faudrait inclure la Chine voire l’Inde ou le Brésil : c’est l’avis de Jean-Pierre Lehmann, professeur de politique internationale à l’IMD à Lausanne. Alors à quand un G10, un G12 ou un G15 ? Le prochain sommet des 8 pays les plus industrialisés de la planète se tiendra du 6 au 8 juin à Heiligendamm, près de Rostock en ex-RDA. Au menu de ce sommet : le dossier nucléaire iranien, la crise au Darfour, le Kosovo et le réchauffement climatique.

Faut-il avoir peur de Google ? N’ayons pas peur de Google !
L’éthique de cette société qui cultive le secret est sincère, ses créateurs baignent dans une idéologie très gauche américaine, ce qui fait peur, c’est que la société est assise sur une vache à lait publicitaire et n’importe quelle activité au monde est concernée, mais Google n’est pas une société comme une autre. C’est le point de vue de Daniel Ichbiah, écrivain, journaliste auteur de " Comment Google mangera le monde" publié aux Editions de l’Archipel.

La e-télé, la télévision de demain ?
La e-télé, www.joost.com , pourrait se tailler une place de choix. Cette plate-forme de télévision interactive et gratuite sera accessible dans les prochaines semaines. Elle ne sera pas alimentée par des internautes, mais par des producteurs TV. L’interactivité fera partie de cette e-télévision. Est-ce la télévision de demain ?

Invité-e-s :
Manon Schick, porte-parole d’Amnesty Suisse, Philippe Mottaz, directeur d’Anyscreen, directeur de World Radio Geneva, Jean-Pierre Lehmann, professeur de politique internationale à l’IMD, et Stéphane Koch, président de l’ Internet society Genève. (01.06.2007)