Relations Publiques

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Les politiques aiment les médias, mais ils n’aiment pas que les médias leur échappent.
Dernier événement en date: Nicolas Sarkozy a quitté un entretien avec CBS. L’émission 60 minutes s’est résumée à 60 secondes… Agacé par le sujet abordé (une certaine Cécilia), le Président français s’est levé et il a lancé "quel imbécile" à propos de son attaché de presse, et il a quitté le plateau en tournant le dos à la journaliste Lesley Stahl sur un "Allez, au revoir" pour le moins sec. Une illustration de plus de la relation particulièrement complexe qu’entretiennent politiques et médias.

Que les politiques se fâchent dans le débat, c’est une chose, qu’ils cessent de répondre à l’entretien et attaquent les médias dans leur fonctionnement éditorial, c’en est une autre.

En Suisse aussi
En Suisse, ça ne vous aura pas échappé, le rôle des médias dans la campagne est au premier plan. Pour la classe politique dans son ensemble, les médias parlent trop de l’UDC.

Que ce soit pour la critiquer, pour se faire l’écho de ses prises de positions ou pour relayer les critiques du front anti-UDC. Mais est-ce que c’est le problème des politiques ou le problème des médias ? Les politiques n’aiment pas qu’on aborde les questions qui les dérangent, mais ils veulent qu’on aborde des questions tout de même. En fait, qu’attendent-ils des médias ? C’est une question cruciale en pleine campagne pour le Conseil fédéral.

Mais quel est le rôle des médias dans le débat citoyen ?
Cela dit, les citoyens ont-ils encore besoin des médias ? Les contacts directs se multiplient. Plus que jamais, vous pouvez interpeller vos représentants et obtenir une réponse.

En clair, les médias sont utiles aux candidats pour faire passer un message, mais les citoyens n’ont plus besoin des médias pour se faire une opinion, voire même pour débattre avec les candidats.

 Page de l’émission: [lien]


En Suisse romande par exemple, Ueli Maurer est plus connu qu’Yvan Perrin. D’autre part, un Suisse sur deux ne sait pas qui sont les présidents de partis.

Politiques coachés
La popularité des politiques dépend peut-être aussi des professionnels de la communication. Les conseillers en communication, les conseillers personnels, les coachs sont toujours plus présents auprès des politiques. Ces conseillers leur apprennent à gérer leur image, à maîtriser les interviews dans les médias, à parler en public, mais aussi, pour les partis, à mener une campagne. Reste à savoir si l’on peut encore mener une carrière politique ou être élu sans conseiller en communication ?

La surinformation parasite les entreprises et les employés
Les employés et les entreprises reçoivent nombre d’informations qui arrivent par les courriels ou par les téléphones portables. Selon la Haute école de gestion de Genève, qui a réalisé une enquête sur le sujet, une personne sur quatre, en entreprise, se sent oppressée par cette surinformation – c’est-à-dire une masse d’informations inutiles ou ne concernant pas forcément ceux qui les reçoivent. Or cette situation risque de s’aggraver si rien n’est fait. Le défi consiste à trouver des solutions pour gérer cette surinformation dans les entreprises.

Les invités: -Stephane Koch, président de l’Internet society Genève -Francine Crettaz, conseillère en communication institutionnelle -Robert Ducret, ancien conseiller d’Etat radical genevois -Jean Tuberosa, professeur à la Haute école de gestion de Genève -Olivier Feller, député radical vaudois et candidat au Conseil national

Grand 8, page de l’émission: [lien]