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Immédiatement après l’annonce du crash du vol AF 447 plusieurs noms de domaines ont été loués par des individus peu scrupuleux. Leur but étant d’utiliser la catastrophe pour faire du profit en hébergeant des publicités sur des noms de domaines en rapport avec le crash…

Les noms de domaines suivants ont été loués le 1er juin:
Domaines Status
af447.com (inactif pour le moment)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/af447.com
af447.net (parking: redirige sur des publicité)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/af447.net
af447.org (parking: redirige sur des publicité)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/af447.org
af447.info (domaine loué dans un but de revente spéculative)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/af447.info
af447.fr (inactif pour le moment)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/af447.fr
airfrance447.com (pour le moment site d’information sur la catastrophe)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/airfrance447.com
airfrance447.net (parking: redirige sur des publicité)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/airfrance447.net
airfrance447.org (parking: redirige sur des publicité)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/airfrance447.org
airfrance447.info (parking: redirige sur des publicité)
propriétaire: http://whois.domaintools.com/airfrance447.info


Sources d’information en raport avec le crash

Air france:

Wikipedia:

Les sources suivantes ont été considérées comme fiables le 1er juin: à vérifier par la suite

Twitter hashtag:

Sites dédiés:

 

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreDepuis quelque temps les médias traditionnels franchissent allégrement les règles déontologiques de bases, jetant çà et là en pâture à l’ire populaire, les noms de personnes impliquées dans des faits d’actualité…

On avait déjà pu être témoins des affaires concernant cette politicienne Neuchâteloise, ce député valaisan, ou encore ce communicant agissant sous le couvert d’un pseudonyme… évidement la machine médiatique n’allait pas s’arrêter en si bon chemin… Avec l’affaire Securitas, en publiant le nom de l’enquêtrice et salariée de cette entreprise, dans ses colonnes ainsi que sur le Net. Elle a sacrifié une nouvelle victime sur l’autel de l’audimat.

Pour chacune de ces affaires, il a été décidé de manière unilatérale que le peuple avait le droit de savoir.. Alors que pour des crimes – au sens pénal du terme – tels que viols, agressions, escroquerie et racket… On estime qu’il faut préserver l’anonymat des criminels. …Ca laisse un peu perplexe…

En plus de ces contradictions, certains médias ne semblent pas avoir compris, que publier un nom sur Internet, revient presque à une condamnation à vie… Car les moteurs de recherches, en particulier Google, ont une mémoire d’éléphant. Sur le Net l’onde médiatique se transforme en une couche informationnelle, accessible par mots-clés, en dehors de tout contexte temporel. Donc, les personnes incriminées par la presse, traîneront très longtemps le poids de la sentence médiatique…

Le salut vient peut-être de là où on l’attend le moins… De Wikipedia… en effet l’encyclopédie a immédiatement effacé la page qui avait été créée sur l’employée de Securitas. Cette page ne correspondant pas aux critères d’admissibilité de Wikipédia

Force est de constater qu’à l’heure où le participatif modifie la perception de l’information et les gratuits se taillent la part du lion. Les médias traditionnels devraient avoir un regard plus critique sur le traitement de l’information.

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