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Le Grand 8, Du lundi au vendredi de 7h59 à 8h30 | Une émission de la Radio Suisse RomandeLe Grand 8, du lundi au vendredi de 7h59 à 8h30. Une émission de Joël Marchetti, Nicolae Schiau et Karin Suini (émission du 18.09.09). Le Grand 8, c’est de l’info sur un autre ton: des invités, des chroniqueurs, un tour de table pour commenter l’actualité, la comprendre et lui trouver des solutions. Une demi-heure de journal intégré pour échanger des idées, débattre de l’actu, des nouvelles modes, des tendances qui traversent notre société.

La Suisse est moins compétitive dans le secteur des nouvelles technologies qu’il n’y paraît
Mauvaise nouvelle: notre pays est moins compétitif dans le domaine des nouvelles technologies! C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude de "The Economist Group" publiée ce jeudi. Réalisée dans 66 pays, elle fait perdre à la Suisse trois points et se classe 14e, entre Israël et Taiwan, très loin de la Finlande (2e), de la Suède (3e) ou des Pays-Bas (5e). Le Grand 8 s’interroge ce vendredi sur les façons d’augmenter la compétitivité suisse dans ce domaine. Quelles sont les pistes à privilégier et surtout, quels seraient les avantages concrets d’une 1re place?

Quelle stratégie américaine en Europe?
Les Etats-Unis ont annoncé vouloir abandonner leur projet de bouclier antimissile en Europe centrale. Barack Obama a confirmé ce jeudi l’approche nouvelle de son administration face à la menace potentielle iranienne. Le projet, soutenu par Georges Bush, prévoyait le déploiement d’intercepteurs de missiles balistiques à longue portée en Pologne et la construction d’un système de radar en République tchèque. Ces mesures, très coûteuses, étaient vivement contestées par la Russie. Le Grand 8 s’interroge sur les stratégies militaires que devra employer à l’avenir l’armée américaine. Quel signe faut-il accorder à cet abandon?

Analphabétisme 2.0
Une nouvelle société d’analphabètes a vu le jour: les analphabètes numériques, fruits de la révolution des nouvelles technologies. Ce nouveau mal effraie l’Union européenne. Bruxelles vient de lancer un projet de sensibilisation afin de contrer ce nouveau handicap. Car aujourd’hui, lire et écrire ne suffit plus. Il faut désormais former les utilisateurs aux risques que portent les nouveaux médias.

Invités:

  • Hervé Lebret, responsable de la gestion des Innogrants, un fonds de soutiens à la création de start-ups à l’EPFL, auteur de "Start-Ups: ce que nous avons encore à apprendre de la Silicon Valley"
  • Alexandre Vautravers, directeur du département de Relations internationales de l’Université Webster de Genève, rédacteur en chef de la "Revue militaire suisse", membre de l’Académie Suisse des Sciences et Techniques
  • Hugues Hiltpold, conseiller national radical genevois
  • Stéphane Koch, spécialiste et formateur des nouvelles technologies


Après l’interdiction des couteaux et des liquides dans les avions, bientôt des shérifs en vrai ! Et si les Américains avaient raison ?
Après le bannissement des liquides sous toutes les formes possibles et imaginables, l’interdiction des couteaux, les formulaires inquisiteurs, les fouilles des bagages à main et des corps, voilà que l’administration américaine pose de nouvelles exigences à l’Europe : Washington demande que des shérifs armés puissent prendre place dans chaque vol à destination des Etats-Unis ou qui survoleraient le pays.

Il est également demandé aux compagnies aériennes européennes de fournir les données de toute personne admise dans la zone d’embarquement, présente pour accompagner un passager malade ou un enfant.

De son côté, l’Union européenne va constituer dans les années à venir un registre avec les données biométriques de tous les voyageurs étrangers. A ce rythme-là, nous seront bientôt tous fichés. Oui, et alors ? Et si ces mesures permettaient, comme le pensent les Etats-Unis et maintenant l’Union européenne, effectivement, de rendre le monde plus sûr ? Les citoyens honnêtes n’ont, paraît-il, rien à cacher.

Toujours plus de mesures de sécurité et pourtant le sentiment d’insécurité ne diminue pas !
Caméras de surveillance, patrouilles de police, contrôles, etc… les moyens déployés pour assurer la sécurité des citoyens n’ont jamais été aussi importants. Pourtant en Suisse, la population, particulièrement les femmes et les personnes âgées, éprouvent toujours un sentiment d’insécurité, alors même que la violence n’augmente pas forcément.

Ce sentiment est décuplé par les faits divers, largement relayés par les médias, comme celui survenu au Tessin la semaine dernière. Alors que fait la police ? Comment peut-elle répondre aux attentes de la population ? En jouant la carte de la proximité, par exemple ?

Grand 8, page de l’émission: [lien]


Après la guerre froide, on aurait pu croire l’espionnage en perte de vitesse : il n’en est rien.
Pire: l’espionnage ne s’est jamais aussi bien porté. Il est même omniprésent. Les barbouzes sont partout : au niveau politique, bien entendu, avec la lutte anti-terrorisme, mais aussi sous les formes les plus inédites… à 20’000 lieues sous les mers. Quatre câbles sous-marins sectionnés en une semaine. L’acte volontaire est immédiatement évoqué. L’espionnage en serait une piste.

Mais l’espionnage industriel est certainement celui qui fait le plus parler de lui. Dans l’automobile ou dans le sport automobile (on l’a vu en Formule1). Mais aussi l’armement, l’industrie, le cinéma ou la pharma. Quatre personnes sont soupçonnées en Suisse d’avoir volé des secrets de fabrication à EMS Chemie. Et ce ne serait pas le seul cas… Aurions-nous sous-estimé la vigueur et le boom de l’espionnage ?

En fait, l’espionnage a pris un essor insoupçonné avec le développement des technologies de l’information. Tout le monde aujourd’hui peut tout savoir sur tout le monde. On peut même se procurer sur internet le kit du parfait espion…

Mais peut-on encore parler d’espionnage à l’heure des réseaux, de la wiki-culture, à l’heure où tout le monde partage ses informations ? Où s’arrête l’intelligence économique et la collaboration ?

Combien de temps les Américains vont-ils encore élire seuls le « Roi » du Monde ?
Faire élire le président des Etats-Unis par le reste du monde ? Lancée sous forme de boutade hier par Stéphane Garelli, l’idée n’est pas absurde. Le président des Etats-Unis a plus d’influence et de pouvoir en matière de politique extérieure qu’intérieure.

On peut s’interroger: est-il sensé que la désignation de l’homme qui a le plus d’influence sur le reste du monde, se fasse… sans consulter le reste du monde ?

En fait, la proposition apparemment loufoque, pose un débat de fond: où est le reste du monde ? Où est l’Europe ? La solution passe, pour être réaliste, par une Europe plus forte. Avec Tony Blair ? Quant à l’ONU, on en parle pas…

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La répartition des départements au sein du nouveau Conseil fédéral repose aujourd’hui la question du pouvoir réel des conseillers fédéraux.
Les conseillers et fédéraux passent. Parce qu’ils ou elles partent en retraite. Ou parce que le Parlement ne les réélit pas. L’administration, par contre, reste. Contrairement à d’autres pratiques, comme c’est le cas en France ou aux Etats-Unis, les conseillers fédéraux ont une marge de manœuvre relativement modeste pour placer leur équipe aux postes clés. L’administration hyperpuissante, mythe ou réalité ? Les conseillers fédéraux ont-ils assez de pouvoir pour mener à bien leur politique ?

A quand un renouveau des partis en Suisse? Depuis le 12 décembre, plus rien n’est véritablement comme avant. Le choc engendré par la non-réélection de Christophe Blocher a secoué le monde politique suisse. On parle de scission au sein de l’UDC. On évoque à nouveau un rapprochement entre le PDC et les radicaux. Une sorte d’UMP à la sauce helvétique, qui ferait face à un grand parti de gauche réunissant les Verts et les socialistes. Quelle révolution dans un pays qui n’a pas connu de véritable modification de son paysage politique suisse depuis… au moins 20 ans !

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« Les Etats-Unis sont dans l’impasse en Irak, mais s’ils quittent le pays, la situation va empirer ». Ce constat, pour le moins inquiétant, est très largement partagé.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent rester en Irak pour éviter un bain de sang, mais cela ne fait pas un projet d’avenir pour un pays.

Donc toute la question aujourd’hui n’est plus: « Faut-il partir ? », mais plutôt: « Comment rester ? ». Comment assurer la paix et le développement du pays ?

Pour peu que le pays ait encore un avenir : après l’éclatement de la coalition chiite au pouvoir, l’existence même de l’Irak paraît compromise.

Mieux lutter contre la criminalité avec une seule justice européenne
7 ministres de la justice lancent un appel pour créer un vrai espace judiciaire européen. Le but : gagner en efficacité, travailler main dans la main pour prévenir ou retrouver les auteurs d’actes criminels, des actes qui ne se limitent quasiment jamais à un seul territoire, qu’il s’agisse actes terroristes ou d’enlèvements d’enfants, en Suisse, au Portugal en Espagne ou en France.

Plusieurs Etats membres de l’Union estiment donc qu’ils pourraient gagner en efficacité avec une seule justice, si tous les pays européens avaient les mêmes instruments et les mêmes règles. Ce qui semble tomber sous le sens, mais la théorie se heurte fortement aux résistances nationales.

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