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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreIl ne se passe pas un jour sans que l’on accuse Internet de permettre à tout un chacun de s’approprier les idées des autres… Mais comment définir la notion de propriété intellectuelle dans notre monde interconnecté…?

Dès que nous avons posé nos fesses sur un banc d’école, on nous a appris à apprendre ce que d’autres avaient eux-mêmes appris… Ce processus s’est perpétué jusqu’au coeur de nos académies… Pour faire un doctorat, on vous obligera à vous inspirer, en premier lieux, d’auteurs reconnus plutôt que de développer vos propres idées…
Et n’allez pas croire que cela va changer dans le monde professionnel… On y pratiquera intensivement le reverse engineering… autrement dit, l’analyse d’un système pour en rechercher ses principes de conception.

Il est donc évident que l’ADN d’une idée ne peut nous appartenir dans son intégralité, car tous ceux qui ont contribué au développement de notre intellect en sont indirectement les géniteurs… Alors pourquoi ne pas accepter les modèles collaboratifs induits par Internet..?

À l’instar du cerveau, Internet a une certaine plasticité cérébrale… Celle-ci se définissant comme la capacité du cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux de neurones, en fonction des expériences vécues par l’organisme… Sur le Net, le cerveau et les neurones étant symbolisés par la masse d’internautes connectés… Qui sont autant de synapses – ou connecteurs – par lesquels l’intelligence transite… L’organisme, lui, étant représenté par la matière à disposition…

Le modèle actuel de construction du savoir est déficient, beaucoup d’entreprises verrouillent des idées avec des brevets… Non pas pour protéger un savoir, mais plutôt pour verrouiller des marchés en laissant ces idées croupir au fond des tiroirs… Il est donc temps de développer de nouvelles réflexions favorisant une utilisation plus directe et plus ouvertes de ce cerveau, aux dimensions planétaire, qu’est Internet.

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreLa télévision à fait son apparition sur les écrans des téléphones mobiles de dernière génération. Ce mode de réception s’appuie sur le standard DVB-H, qui est une adaptation de la télévision numérique terrestre, pour les téléphones mobiles.

Un des avantages du standard DVB-H, c’est qu’il ne faut pas être connecté au Net pour regarder des programmes de télévision sur son mobile. Le signal de réception passant par la voie hertzienne.

Cela dit, toute nouvelle technologie a ces inconvénients :

Né il y a 5 mois, ce service bénéficie d’une couverture encore faible : La réception du signal DVB-H n’est possible qu’à Bâle, Berne, Genève, Lausanne, et Zurich…

Le modèle économique est aussi en cause: 5000 clients DVB-H seulement ont été recensés fin octobre… Il faut dire qu’il n’y a que 5 modèles de téléphones mobiles compatibles DVB-H sur le marché actuellement, et que les chaînes qui étaient gratuites sur la TNT, sont devenues payantes sur le mobile… Ceci en dépit de la faiblesse actuelle des zones de réception…

Malgré cela, le DVB-H représente une opportunité intéressante pour les opérateurs de télécoms. Ils pourraient, par exemple, lancer leurs propres chaînes de télévision sur ce canal exclusivement destiné aux téléphones mobiles… Il en va de même pour les télévisions locales, ce canal de diffusion leur permettrait de fournir à leurs téléspectateurs mobiles, un contenu personnalisé en fonction de leur localisation géographique.

Mais pour que demain, tout le monde regarde la télé sur son mobile, il faudra que les opérateurs puissent densifier leur réseau d’antennes DVB-H, baisser les coûts de réception pour les usagers et inciter les fabricants de mobiles à intégrer le DVB-H dans tous leurs appareils… La partie n’est pas encore gagnée…

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreVous avez sûrement entendu, ou lu, qu’un jour, votre frigo, votre machine à laver, ou votre appartement communiqueront avec Internet. Cette vision de l’Internet de demain, que l’on appelle aussi l’Internet des choses ou l’Internet des objets, est déjà en train de se construire… Dans un proche avenir les objets inertes de notre quotidien seront interconnectés et communicants.

Ce changement est basé en partie sur l’amélioration du protocole d’échange d’information sur lequel l’Internet d’aujourd’hui repose : Ce mode d’échange se nomme l’Internet protocole… IP pour les intimes. La version actuelle du protocole IP permet l’utilisation de 4,3 milliards d’adresses IP pour l’ensemble de notre planète. L’adresse IP est l’identifiant numérique unique, utilisé par chaque ordinateur, site web, smartphone, ou tout autre appareil connecté à Internet. Cette évolution du langage Internet, appelée IPv6, permet de créer des milliards de milliards de ces adresses IP. Ce qui, à court terme, permettra aux objets de communiquer les uns avec les autres.

IPv6 va aussi changer la manière dont l’information qui circule sur le Net est transportée. Avec Ipv6, il sera possible pour les opérateurs de télécoms de définir des priorités pour certains types d’information, et de faire payer ce service. Par exemple, si vous voulez être sûr que votre email arrive dans un temps donné, vous devrez passer à la caisse… Utiliser cette nouvelle possibilité remettrait en cause un des principes fondamentaux d’Internet : la neutralité du transport de l’information.

Les informations, quelles qu’elles soient et quelle que soit leur nature… doivent être traitées et transportées de manière identique par les opérateurs. Si ce principe venait à changer, cela créerait une sorte de quart monde de l’Internet… Reproduisant fidèlement les inégalités de notre société.. Heureusement, il y a une chose que l’on n’enlèvera pas aux pauvres, ce sont leurs rêves.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreDemain, le « reality show » des élections américaines fera place au verdict des urnes… Pour la première fois, plus de 25% des citoyens américains auront utilisés Internet, soit pour choisir leur candidat, soit pour procéder à son élection…

Un quart de la population des Etats-Unis, ça représente plus de 76 millions d’électeurs… Une belle opportunité pour des fraudeurs…! Ils pourraient être tentés de fabriquer quelques bulletins électroniques, histoire de faire pencher la balance, pour l’un ou l’autre des candidats… D’ailleurs, EPIC, une organisation luttant pour la protection de la sphère privée, estime qu’il existe un risque réel de fraude sur les systèmes de votes électroniques. Cette fondation vient de publier un guide de 43 pages, qui recense les attaques potentielles sur les étapes du processus démocratique et électoral. EPIC affirme que la menace ne se situe pas uniquement au niveau technologique, mais aussi à celui de l’accès à l’information, ou de la prise de décision.

Le panorama des risques est inquiétant : Tromperie sur l’identité et la nature de l’interlocuteur. Envois d’emails diffusant de fausses informations sur les échéances des votations. Attaque des sites officiels de votation… Usurpation de bulletins électroniques par détournement du trafic Internet… Utilisation de la téléphonie sur Internet pour lancer des campagnes de désinformation vers les téléphones fixes et mobiles. Création de faux sites officiels contenant des informations erronées sur les procédures électorales…

EPIC l’a bien compris, c’est en rendant ce type d’information publique et en sensibilisant la population que l’on peut prévenir au mieux ce genre de menaces, et préserver ainsi le potentiel que représente l’e-démocratie.

Cela dit, EPIC n’a pas été jusqu’à mentionner l’utilisation du système législatif, pour briser l’expression démocratique… Pourtant, je suis sûr… à 80%… que c’est possible…

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