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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreVous l’avez peut-être remarqué, ces derniers temps il y a une multiplication des rapports dénonçant les risques santé liés à l’électrosmog.

Les coupables : les rayonnements électromagnétiques non ionisants émis par les antennes de nos téléphones mobiles et les bornes wifi…

C’est en tout cas ce que tente à prouver le projet Interphone. Coordonné par l’OMS, il s’appuie sur l’analyse de dix-huit études différentes. Il met en avant qu’au-delà de dix ans d’utilisation, le risque de développer une tumeur cérébrale maligne, serait multiplié par deux… D’autres études telles que BIOINITIATIVE et REFLEX vont aussi dans ce sens, élargissant même le spectre des risques aux cancers des glandes salivaires, vieillissement cutané et cassures d’ADN…

Le problème c’est que l’industrie des télécommunication adopte la même posture que celle adoptée de l’industrie du tabac il y a quelques années… C’est-à-dire une position de déni total. Alignant les contre rapports et les contre-expertises de contre experts…

Alors pourquoi ne pas prendre les devants.? Justement ! une idée électromagnétise mes neurones depuis quelques années déjà… Pour traiter préventivement ce problème, et se donner les moyens d’agir, on pourrait créer une fondation qui serait en charge de gérer toutes les antennes de téléphonie mobile et les bornes wifi présentes sur le territoire helvétique. Cette fondation rémunérerait chaque opérateurs en fonction des infrastructures fournies par celui-ci…

Cette solution présenterait plusieurs avantages. Cela permettrait de gérer de manières homogènes et contrôlées, la puissance du signal émit par les différentes antennes sur tout le territoire. et de cette manière on pourrait réagir très vite si nécessaire. De plus, le jeu de la concurrence se ferait sur la qualité des services offerts aux usagers et non sur la densité du réseau de l’opérateur. Et cela ne remettrait pas en cause les modèles de l’économie mobile. Je vous laisse y réfléchir…

 Liens en rapport avec le sujet:

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreLe renseignement américain se met aux réseaux sociaux. Après que la C-I-A ait fait des campagnes de recrutement sur Facebook. Les 16 agences de renseignement US, sont en phase de communiquer par le biais d’une plateforme commune, qui possède les mêmes particularités que Facebook et Myspace. Le but étant de faciliter l’échange et le partage d’informations entre les agences.

Le renseignement américain se met aux réseaux sociaux. Après que la CIA ait fait des campagnes de recrutement sur Facebook. Les 16 agences de renseignement US, sont en phase de communiquer par le biais d’une plateforme commune, qui possède les même particularités que Facebook et Myspace. Le but étant de faciliter l’échange et le partage d’informations entre les agences.

Cet espace de travail et de réflexion, nommé "A-Space", a pour objectif de palier aux déficiences révélées par les attentats du 11 septembre. Il avait été reproché aux renseignements d’avant 2001, un manque de collaboration entre les agences, agences qui n’avaient pas partagé des informations capitales qui auraient pu éviter les attentats…

Il ne s’agit pas là de la première initiative, qui vise à créer une sorte d’intelligence collective, dont les synapses ont pour coeur internet. En 2006, la direction nationale du renseignement avait déjà lancé Intellipedia, une plate-forme au fonctionnement similaire à l’encyclopédie Wikipedia, mais destinées aux diplomates, analystes et aux spécialistes du renseignement…

Ce qui est intéressant, c’est non seulement les mutations qu’opèrent ces agences spécialisées, mais surtout le fait, que pour une fois, ce développement trouve sa source dans le fonctionnement des communautés citoyennes sur le Net, et non dans la recherche militaire.

Les initiatives américaines laissent pensif l’helvète que je suis. Me disant pourquoi pas nous…? Mais ça serait oublier le rapport de la Délégation des commissions de gestion du CF, qui pointait sur le manque de culture de renseignement et de collaboration interservices, de nos propres organes de renseignement… les mêmes tares que celles dont souffraient les services de renseignement américains… Avant les attentats…

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreDepuis quelque temps les médias traditionnels franchissent allégrement les règles déontologiques de bases, jetant çà et là en pâture à l’ire populaire, les noms de personnes impliquées dans des faits d’actualité…

On avait déjà pu être témoins des affaires concernant cette politicienne Neuchâteloise, ce député valaisan, ou encore ce communicant agissant sous le couvert d’un pseudonyme… évidement la machine médiatique n’allait pas s’arrêter en si bon chemin… Avec l’affaire Securitas, en publiant le nom de l’enquêtrice et salariée de cette entreprise, dans ses colonnes ainsi que sur le Net. Elle a sacrifié une nouvelle victime sur l’autel de l’audimat.

Pour chacune de ces affaires, il a été décidé de manière unilatérale que le peuple avait le droit de savoir.. Alors que pour des crimes – au sens pénal du terme – tels que viols, agressions, escroquerie et racket… On estime qu’il faut préserver l’anonymat des criminels. …Ca laisse un peu perplexe…

En plus de ces contradictions, certains médias ne semblent pas avoir compris, que publier un nom sur Internet, revient presque à une condamnation à vie… Car les moteurs de recherches, en particulier Google, ont une mémoire d’éléphant. Sur le Net l’onde médiatique se transforme en une couche informationnelle, accessible par mots-clés, en dehors de tout contexte temporel. Donc, les personnes incriminées par la presse, traîneront très longtemps le poids de la sentence médiatique…

Le salut vient peut-être de là où on l’attend le moins… De Wikipedia… en effet l’encyclopédie a immédiatement effacé la page qui avait été créée sur l’employée de Securitas. Cette page ne correspondant pas aux critères d’admissibilité de Wikipédia

Force est de constater qu’à l’heure où le participatif modifie la perception de l’information et les gratuits se taillent la part du lion. Les médias traditionnels devraient avoir un regard plus critique sur le traitement de l’information.

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RSR, Les Chroniqueurs, La 1èreSelon le matin dimanche, l’industrie du divertissement a encore durci le ton à l’égard des adeptes du téléchargement illégal… Et c’est à nouveau la société Logistep qui occupe le devant de la scène, société qui avait été dénoncé par Me Fanti, pour ses méthodes de « traquage » des téléchargements illégaux… Méthodes elles-mêmes considérées comme illégales en suisse…

En résumé, les méchants, ce sont toujours ceux qui téléchargent… Pourquoi est-ce que les médias n’enquêtent pas plus sur les pratiques commerciales de l’industrie du divertissement.

Prenons le cas du mp3: quand vous achetez une chanson sur Internet vous payez aussi pour la connexion ADSL, le temps passé à chercher, télécharger et stocker un fichier au format numérique… Bref, de belles économies pour l’industrie, mais pas plus d’argent pour les artistes. Et que penser des droits d’auteurs payé une seconde fois pour des disques que l’on possède déjà sur supports vinyles… Est-il normal de faire payer deux fois des droits simplement parce que le support est différent… ???

Le problème est identique avec les films… Imaginez… Vous risquez de payer trois fois des droits pour la même oeuvre : une fois pour la cassette VHS, la deuxième pour le DVD, et la troisième pour le Bue ray…

Mais le pire est à venir…  Prenons le site de vidéo à la demande que vante M6 dans ces publicités ciblées sur la suisse… On vous y accueille avec le message suivant : "Bienvenue sur M6 Replay, le site de télévision dernière génération de la chaîne M6. Nous ne pouvons malheureusement accéder à votre requête, car ce site est réservé aux résidents de France Métropolitaine." …Pas de problème par contre pour se faire du fric sur le dos des téléspectateurs suisses, en les arrosant copieusement de pub…

Vous l’aurez compris, dernière génération ne veut pas dire orienté client…  En fait la force de l’industrie du divertissement, c’est d’avoir réussi à glisser un trait d’unions dans le mot consommateur.. Juste après la troisième lettre…

Lien avec l’article du Matin Dimanche:

 

Google lance mardi son propre navigateur internet, Google Chrome, un défi direct à Microsoft et à Internet Explorer, dont la suprématie n’a jamais été remise en cause. L’annonce a été faite sur le "blog officiel de Google" lundi.

Lire la suite de l’article sur le site de la RSR: http://info.rsr.ch/fr/science-technologie/

RSR, Les Chroniqueurs, La 1èree-voting, le débat occupe à nouveau le devant de la scène politique et médiatique, et on peut dors et déjà constater que la représentante des vert n’est sont pas encore mûre pour les nouvelles technologies… Vendredi passé, sur le plateau de la TSR, elle alléguait que "la Suisse était au centre des tests des hackers" … Elle parlait sûrement des pirates informatiques.

Bref… Sachez Madame que c’est grâce aux hackers si on a été averti de failles de sécurité dans les nouveaux passeport biométrique ou dans des systèmes de paiement… En fait, chers Élus, de tous bords, les hackers sont quasiment les seuls à pouvoir vous aider à sécuriser votre système de vote électronique.

Comme le dit Guy Metan, il faut que la sécurité soit au centre du débat, mais alors pourquoi Monsieur le chancelier d’état a imposé un accord de non divulgation concernant la découverte de failles de sécurité dans le e-voting… Si ce n’est pour empêcher qu’elles soient rendues publiques.. Merci, quelle transparence vis-à-vis du citoyen !!!  Moi je vous le dis… la meilleurs manière de protéger la démocratie… c’est de la sortir des mains du politique…

Le pire dans tout ça, c’est que le débat autour du vote électronique, obscurcit celui de la signature électronique – entrée en vigueur en 2005… Imaginez… Pétition, référendum… initiative.. la capacité de collecter des dizaines de milliers de signatures en quelques click de souris…

Là, je me mets subitement à rêver… Enfin un vrai système de démocratie directe, sans intermédiaires… que l’on puisse enfin se passer des partis et prendre position, ou plutôt, pétition, sur des idées, et non sur des idéologies…

Et du rêve, je passe carrément à une vision utopique de notre société démocratique, dans laquelle on aurait un système de vote électronique à deux voix : une pour élire et l’autre pour désigner celui que l’on ne veux pas voir être élu… Je vous promets des records d’affluence aux urnes… électronique…