Archives

All posts for the month mai, 2008


Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSRCannes, le gotha du cinéma prime des films réalistes, proches du documentaire. A la télévision, les séries hyper-réalistes cartonnent. De Nip/Tuck, aux Experts, en passant par Desperate Housewives ou Rome. Parallèlement, la pub paraît de plus en plus originale, imaginative, folle…Le Grand Prix romand de la création (Web design, graphisme, publicité) sera remis ce soir à Lausanne. L’occasion de s’interroger: les publicitaires sont-ils devenus les derniers vrais créatifs? Les contraintes commerciales dopent-elles les créateurs? Contraints de jouer sur l’imaginaire…

Mais les pubs suisses, elles, restent ringardes…
A travers son architecture, son design ou son graphisme, la Suisse rayonne au niveau international. Il faut pourtant reconnaître qu’au niveau de la publicité, il y a des efforts à faire. La pub suisse est encore largement provinciale. Rappelez-vous Martina Hingis et sa machine à laver. Regardez les footballeurs de la nati pour les CFF… La pub suisse ringarde: mythe ou réalité?

Le net, terrain de jeu d’une nouvelle race de créatifs.
Une créativité suisse qui pourra peut-être trouver sa place sur le Net où l’on assiste à une reformulation des codes et des limites publicitaires. Un champ d’expression beaucoup plus vaste qui permet de cibler les récepteurs et qui s’affranchit des limites territoriales. Google et Facebook l’on d’ailleurs parfaitement compris. Leur avenir passe là, ceux des publicitaires aussi.

Et outre la créativité, quelle place pour la satire en Suisse?
De “Saturne” à “1er degré” en passant “Le Semeur”, les journaux n’ont jamais marché en Suisse romande. Un petit nouveau est actuellement dans les cartons de Thierry Barrigue. Y a-t-il un marché pour un “Canard enchaîné” romand? Les romands ont-il de l’humour? Ou du moins, le sens de la satire.

Grand 8, page de l’émission: [lien]


Une pratique en plein essor sur Internet porte le nom de « domain Tasting ». Cette action vise à réserver des noms de domaine pour une période limitée à 5 jours. On les teste avant de les acheter et on rend ce qu’on ne veut pas. A priori, la procédure a l’air d’être frappée au coin du bon sens. Mais certains profitent de cette période de 5 jours pour essayer des millions de noms de domaine. Invité : Stéphane Koch, président de l’Internet Society à Genève.

Création et production: Jean-Olivier Pain


Le Grand 8, le talk-show matinal de l’Info - RSRAujourd’hui, l’Info à la RSR fait sa mue. Nouvelles séquences, ouverture au savoir des auditeurs, plates-formes d’échange, développement du site internet. La radio évolue et mise sur l’interactivité. Mais la RSR n’est pas la seule. Au quatre coins du monde, les rédactions sont en pleine ébullition. Journaux, télévisions, radios, tous préparent leur révolution. Il faut coller aux nouvelles habitudes de consommation. Arriver à se démarquer de l’offre pléthorique d’infos. Et surtout être présent partout. Autrement dit, s’adapter ou crever. Le Grand 8 scanne ce matin les tendances et trace les contours des médias de demain.

Je, tu, il, etc. tous des journalistes!
Fini le temps où le journaliste donnait à voir, à écouter et à lire du haut de son savoir. Aujourd’hui, plus besoin d’avoir sa carte RP pour informer. Grâce à internet, chaque citoyen peut mettre à disposition des news à la portée du plus grand nombre. Sans parler des nouveaux acteurs, comme Swisscom ou Google, qui produisent de l’information. Articles fouillés, coup de gueule, vidéos, photos, etc. le net regorge d’informations en tout genre. Ce qui oblige les rédactions à revoir leur positionnement, à reconsidérer le contenu de leur offre, et surtout à prendre en compte plus activement le citoyen-consommateur. Comment un média peut-il survivre aujoud’hui, à l’heure des gratuits à gogo et du zapping institutionnalisé? Et au fond, pourquoi les gens devraient encore payer un abonnement, alors qu’ils peuvent se servir gratuitement sur le net?

Grand 8, page de l’émission: [lien]


Profession : pirates en haute mer
Depuis vendredi dernier, une trentaine de marins sont les prisonniers de pirates. L’attaque du trois-mâts de croisière Le Ponant a eu lieu au large de la Somalie.

Cette région du monde est considérée comme l’une des plus dangereuses. Le dernier rapport du Bureau maritime international estime que les actes de piraterie en mer près du Nigéria et de la Somalie ont augmenté de 10% l’année dernière. La piraterie est devenue une véritable industrie, ses protagonistes n’ont pas grand chose à voir avec les sympathiques "Pirates des Caraïbes".

Profession : pirates de hauts débits
La piraterie est aussi vieille que la navigation. Elle était déjà pratiqué durant l’Antiquité. Mais aujourd’hui, la piraterie ne concerne plus uniquement la mer. Il y a les pirates de l’air et les pirates informatiques.

Un pirate prend ou détourne ce qui ne lui appartient pas. Comme des données bancaires. Ainsi, la semaine dernière, un jeune néo-zélandais a été reconnu coupable d’avoir participé à une escroquerie qui a lésé plus d’un million d’utilisateur du net.

Malgré les avertissements, les particuliers et les entreprises peinent à réagir. Ce qui fait dire à certains spécialistes de la cyber-criminalité que la piraterie informatique n’est pas assez prise au sérieux.

Comment internet va nous faciliter la vie
A peine avons-nous compris l’utilisation du web 2.0 que certains spécialistes nous annoncent désormais l’arrivée du "3.0" ou "web semantique".

Une nouvelle mouture de la Toile qui se définit comme "l’internet intelligent qui est prêt à tout faire" pour nous rendre la vie plus facile. Terminé la relation "ordinateur/clavier/écran", place maintenant à un internet où les machines décident par elles-même ce qu’il faut faire pour nous. Comme par exemple acheter une brique de lait, car il en manque au réfrigérateur. Le web 3.0, c’est l’internet des objets. Fiction ou réalité ?

Grand 8, page de l’émission: [lien]